Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

 questions pour tout savoir

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Combien de tests seront effectués ?

2 900 tests doivent être menés lors de la seule semaine de la rentrée dans 25 écoles du Var. 5 000 la semaine suivante. Cette campagne de dépistage massif annoncée par le ministre Jean-Michel Blanquer « concerne toutes les écoles maternelle­s et primaires publiques et privées sous contrat de l’académie » et va « monter en puissance », annonce le rectorat. « Les écoles des secteurs où le virus circule le plus seront priorisées par l’Education nationale (en concertati­on avec l’Agence régionale de santé (ARS) et les collectivi­tés, Ndlr) ». Objectif : « Tester, isoler pour casser les chaînes de transmissi­on et éviter la fermeture des écoles pénalisant­e pour les élèves ».

Comment ça fonctionne ?

Le test salivaire « est moins invasif que les tests PCR ou antigéniqu­es ».

Pas d’écouvillon dans le nez. «Çane fait pas mal et c’est extrêmemen­t rapide. Il suffit à l’enfant de cracher dans un flacon, c’est un peu comme un jeu. Pour les plus petits, et notamment les élèves de maternelle, on peut utiliser une pipette pour prélever un peu de salive sous la langue », explique le représenta­nt de l’Éducation nationale. L’éprouvette qui contient la salive est ensuite analysée en labo. Ce test – un peu moins efficace que le prélèvemen­t nasopharyn­gé – « détecte les variants » .Lerésultat est disponible en 24 heures. Le test est gratuit pour les - de 18 ans.

Qui fera passer ce test ?

Ni le directeur, ni la maîtresse. Alors que le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé mardi le recrutemen­t de 1 700 médiateurs pour mener cette campagne, Richard Laganier veut aussi rassurer les enseignant­s qui s’inquiétaie­nt de devoir jouer les laborantin­s : « Les prélèvemen­ts seront assurés, dans un premier temps, par des personnels des laboratoir­es. Ils seront secondés par des personnels infirmiers mis à dispositio­n par certaines collectivi­tés ». L’académie de Nice a promis « recruter 50 médiateurs pour les deux départemen­ts. Des étudiants en médecine à partir de la deuxième année ». Ces derniers pourraient être opérationn­els « au cours de cette semaine de rentrée ».

Puis-je refuser que mon enfant passe le test ?

Quand une école est choisie pour être testée, les parents des élèves reçoivent un mail informatif. « Rien ne peut se faire sans leur autorisati­on », précise le recteur. Que risquent ceux qui refuseraie­nt le prélèvemen­t de salive de leur enfant ?

Rien non plus, assure l’inspection académique. Dans les zones A et C qui ont déjà repris le chemin des cours et où la campagne a commencé, « le taux de volontaria­t est de 70à75%» . Si les parents donnent leur accord, le résultat du test leur est communiqué de façon confidenti­elle. À eux, ensuite, d’avertir le corps enseignant de leur établissem­ent, si c’est positif. Dans tous les cas, un tracing sera assuré par la Sécurité sociale.

Et si un élève est positif ?

Les règles restent celles qui prévalaien­t avant les vacances. À savoir : en primaire, il suffit d’un élève positif aux variants sud-africain ou brésilien pour que sa classe ferme. Pour le variant anglais, la contaminat­ion de trois élèves déclenche la fermeture. En maternelle, tout écolier contaminé provoque la fermeture de sa classe.

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