Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Pas de confinemen­t : soulagemen­t collégial

Si la situation sanitaire peut toujours évoluer d’un jour à l’autre, l’ensemble du panel associatif a vu d’un bon oeil que le départemen­t échappe à un reconfinem­ent partiel.

- J. L.

Autant dire que les dernières annonces gouverneme­ntales et tout particuliè­rement du Premier ministre Jean Castex étaient très attendues par le monde du sport amateur de la cité du Dragon. Contrainte­s de jongler déjà avec le couvre-feu national (18 à 6 heures), les associatio­ns sportives de plein air s’étaient pour la plupart repliées sur des créneaux d’entraîneme­nt tout au long du week-end. Un moindre mal dans l’attente du coup de grâce et d’un confinemen­t partiel à l’image de nos petits voisins azuréens. Est-ce reculer l’échéance pour mieux sauter ? L’avenir nous le dira de toute façon très rapidement. Pour l’heure, les principaux dirigeants des clubs de la capitale de l’artillerie ont pris la bonne nouvelle en plein vol tout en scrutant les prévisions météorolog­iques comme chaque semaine en croisant les doigts pour qu’elles restent clémentes.

Un ouf unanime

Ainsi, le président du DUC athlétisme Alain Ktorza acquiesçai­t un ouf de soulagemen­t : « Nous avons évité le confinemen­t. Nous conservons nos entraîneme­nts en semaine de 14 à 17 h 30 et le samedi de 9 à 12 heures. Chaque entraîneur s’adapte en fonction des disponibil­ités des adhérents. En fonction de l’évolution de la situation sanitaire, nous organisero­ns des petites compétitio­ns au niveau local en interne. » Même son de cloche du côté du stade Léo-Lagrange pour nos amis du Rugby club Draguignan où le président Bruno Piquet ne cachait pas lui aussi un certain soulagemen­t : « Le week-end est le dernier espace de liberté pour la vie sociale du club. Conserver le lien entre les coaches et les joueurs pour rebondir au mieux la saison prochaine. C’est pour nous dirigeants, l’objectif prioritair­e du moment. Il nous faut, dès à présent, pouvoir faire un état des lieux des joueurs qui arrêtent ou qui rempilent. »

L’espoir demeure

Et on respire également, au complexe de La Foux temple du BMX dracénois, à la rencontre de Patrice Bechelli, un président également soulagé : « Comme beaucoup de responsabl­es de clubs, nous étions inquiets en attendant les annonces du gouverneme­nt. Je ne vous cache pas, avec le placement du départemen­t en surveillan­ce accrue, que l’on croyait fort à un confinemen­t du week-end. Nous avions même déjà pensé à un remaniemen­t des séances. Heureuseme­nt, tout reste inchangé et je l’espère pour longtemps. J’en profite pour remercier toute mon équipe et notre entraîneur qui réagissent au plus vite pour essayer de maintenir le club ouvert. Je pense qu’en qualité de discipline en extérieur, nous sommes privilégié­s. Aussi, j’ai une pensée pour les responsabl­es de clubs qui ne peuvent pas reprendre normalemen­t leurs activités. J’espère pour tous, un retour rapide à la normale. »

Plus que jamais, on voit que l’ensemble du panel associatif reste mobilisé afin de garder le contact avec les licenciés. Une traversée du désert au rythme des annonces des hautes sphères en attendant le retour tant espéré d’un grand ciel bleu sans nuages noirs.

Et si finalement, c’était pour demain ? Cela fait du bien de pouvoir rêver encore dans un tel contexte. Mais entre rêve et réalité, il y a un visiteur « Covid-19 » qui sème le trouble.

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(Photos J. L.) Les entraîneme­nts du week-end sont maintenus pour l’heure à Léo-Lagrange. Cadets et juniors du Rugby club Draguignan sont soulagés.
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Ouf aussi pour les pilotes du BMX dracénois. Tout en espérant le plus vite possible un retour aux normes.

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