Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les sports de salle toujours à l’arrêt
En effet, si l’on peut se réjouir d’un non-confinement le weekend pour les associations pouvant se replier sur des sites en plein air, il n’en est pas de même pour tout un monde qui encore aujourd’hui ne voit pas le bout du tunnel. Pour certains clubs, certaines disciplines, l’addition après deux saisons de « bricolage » pourrait être salée. En terme d’effectifs principalement. Il y a fort à penser que bon nombre vont y regarder à deux fois à la rentrée prochaîne avant de prendre une licence. Il faut penser que certaines associations sont aujourd’hui à l’arrêt eu égard à la réglementation sanitaire (gymnases et enceintes sportives fermés). Et lorsqu’on évoque une saison blanche au niveau des compétitions pour les uns, cela pourrait s’apparenter à une saison noire pour ceux qui n’ont même plus la possibilité de s’adonner en loisir à leur discipline de prédilection.
On pense au judo, à l’haltérophilie, au karaté, à la natation et bien d’autres où dans les meilleurs des cas, on s’est rabattus sur des séances d’entraînement via les réseaux sociaux. Il est certain que c’est mieux que rien. Encore faut-il que les familles soient équipées ?
Mais, en aucun cas, cela ne remplacera une bonne et véritable séance en présentiel de tout ce qui fait la beauté du sport (installations sportives, entraînements, ambiance, compétitions, convivialité...).
Tout ceci, aujourd’hui, complètement obsolète.