« Entre excitation et détermination »

Après six jours de préparation à la Maison du handball à Créteil, le sélectionneur et un groupe élargi à  joueurs (après la blessure de l’arrière gauche nantais, Aymeric Minne) prenaient hier soir la route de Montpellier. Pour la deuxième compétition de Guillaume Gille à la tête des Experts, après un Mondial égyptien achevé en janvier sur une quatrième place et avec l’ambition de qualifier la France pour les JO de Tokyo.

Comment est votre groupe à quelques heures de ce TQO ? Malheureusement, Aymeric Minne s’est fait mal hier (mardi) à l’entraînement. Alors on fait tout pour le remettre sur pied, mais le TQO se rapprochant, on a rappelé Karl Konan (Pays d’Aix). C’est quelqu’un qui va nous aider. Notamment par rapport à sa polyvalence.

Votre dernière aventure s’est finie sur une défaite en demi-finale face à la Suède à l’issue d’un match marqué par l’expulsion d’Adrien Dipanda. Le Raphaëlois a été pointé du doigt après cette défaite, notamment sur les réseaux sociaux. Qu’avez-vous pensé de ces critiques ?

Pour moi, ce n’est pas un sujet, on fait un sport de

duels, l’engagement fait partie du jeu. Et ce carton est un épiphénomène qui ne résume en rien, ni la carrière de Dipanda en Bleu, ni l’aventure que l’on a vécue ensemble en janvier.

Votre prochaine aventure s’annonce décisive. Comment l’abordez-vous ?

On se rend bien compte que ce rendez-vous est décisif. Sur ce format compact et resserré, il offre beaucoup d’incertitudes et on se rend compte de la difficulté de la tâche qui nous attend. Il faut que l’on soit prêt.

Sentez-vous une excitation particulière chez vos joueurs ?

Oui, ce TQO génère une attente et une pression particulières. Pour notre groupe, le projet olympique a beaucoup d’importance. Il y a à la fois une excitation, un peu d’incertitudes et une détermination.

L’absence de public ne génère-t-elle pas trop de frustration ?

Si, car dans le sport professionnel, le public est un vrai carburant. Si la fédération s’est battue pour avoir l’organisation de ce TQO, c’est parce qu’elle voulait le soutien d’une grande salle. Le public aurait joué un rôle essentiel. À huis clos, les cartes seront redistribuées.

(Photo FFHB)