Au DUCVVB, l’optimisme reste assurément de mise

Alors que la situation sanitaire reste très tendue sur le territoire, le président du DUCVVB Stéphane Zelmire et toute son équipe ont déjà les yeux rivés sur la rentrée prochaine.

Alors que la crise sanitaire perdure sur l’ensemble du teritoire, un petit détour par le complexe extérieur du collège Rostand à la rencontre du président du Draguignan Union Club Var Volley-Ball, Stéphane Zelmire. Entretien.

Parlez-nous un peu de vous et de votre parcours avant de rejoindre le DUCVVB ?

Je suis un sportif dans l’âme. J’ai pris du plaisir à jouer au rugby dans ma jeunesse jusqu’à la trentaine. En parallèle, je pratiquais du volley. C’est devenu une passion.

Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre les rênes du club ?

On pourrait dire que j’ai été propulsé à ce poste par la force des choses ou les circonstances du moment. Je faisais partie du bureau. Je n’étais pas candidat (à vrai dire il n’y en avait pas) mais pourquoi pas au fond ? Aujourd’hui, je m’attache à apporter ma pierre à l’édifice notamment dans la recherche de partenaires et de sponsors qui est beaucoup plus dans ma partie.

Vous êtes un président discret. Pourtant vous ne ménagez pas vos efforts depuis votre prise de fonctions. Quel est votre secret ?

Quand on est passionné, on ne compte pas son temps pour mener à bien ses tâches. Je m’investis toujours à fond dans ce que j’entreprends.

Combien de licenciés compte le DUCVVB à ce jour ?

Je vais vous dire à la louche entre  à  licenciés. Nous n’avons pas été vraiment impactés à la rentrée dernière par la crise sanitaire. Bien au contraire, on avait eu la chance de connaître un bon recrutement dans toutes les catégories et notamment pour l’école de volley, les loisirs et les féminines. Malheureusement, la Covid a mis un frein à nos activités.

Comment s’est passé votre transfert de la MSJ au gymnase Rostand ?

De la meilleure des manières. On se sent chez nous. Nous sommes les seuls résidents. Notamment pour la gestion du club-house. Le Twirling-bâton et le club d’escalade ayant à leur crédit des créneaux. Et puis dans ce contexte, nous avons la chance de pouvoir délocaliser quelques séances d’entraînement sur le Luc (M) et Vidauban (seniors). L’école de volley s’entraîne le mercredi et le week-end sur le complexe Rostand en extérieur bien évidemment.

La politique du club a toujours été la formation. Vous disposez d’un vivier de jeunes talents qui pourraient bien composer le réservoir de vos équipes fanion de demain ?

Assurément, nous avons un statut de club formateur dont je suis fier.

Bon nombre de jeunes composent déjà les sélections départementales voire régionales.

Nous avons eu la chance de former Lilia Gergenti qui, après être passée par le Pôle espoirs de Toulouse, frappe à la porte de l’équipe nationale dans la catégorie des M en qualité de titulaire.

Comment voyez-vous vous cette sortie de crise ?

Le club est sain à l’image de ses finances. Tout va bien.

Il est certain qu’on va devoir réfléchir sur un prix corrigé des cotisations à la prochaine rentrée. Il va nous falloir faire des efforts pour répondre à des licenciés frustrés par le rendu de la saison .

D’un côté sportif, je pense qu’on se dirige vers une saison blanche au niveau des championnats. On peut garder espoir sur une reprise des coupes avec un format simplifié mais rien n’est moins sûr dans un contexte sanitaire toujours aussi compliqué. En tout cas, on est prêts.

Et si vous aviez un voeu ? Comme tous les clubs je rêve à un retour rapide à la normale avec un gymnase plein de jeunes, de parents et de sourires à partir de  heures. Sans oublier, ses moments de convivialité d’après entraînements ou matches à la buvette autour d’un petit verre.

(Photo J. L.) Stéphane Zelmire, un président discret dans la vie de tous les jours mais ô combien efficace au service de son club et sa discipline de prédilection.