Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le Sporting club veut aller de l’avant
Rien ne semble devoir arrêter la volonté de la classe dirigeante du Sporting club Draguignan d’aller de l’avant malgré un contexte sanitaire toujours très compliqué. En effet, le président Julien Sette et son fidèle adjoint Jean-Carl Tonin – aidés en cela par toute une équipe de bénévoles – ont pris le taureau par les cornes en se projetant sur l’avenir à court et moyen terme.
Une volonté commune
Pas question d’attendre une quelconque levée officielle de boucliers par les hautes sphères mais bien de profiter de la situation figée du sport amateur en général (pas de reprise de compétition en vue) pour travailler sur tous les dossiers en cours.
Rencontré mercredi, JeanCarl Tonin, manager général du club sous-préfectoral, restait très optimiste quant à l’avenir de son club, aujourd’hui de coeur : « Oui, les présidents du Rugby club Draguignan et du Sporting club Draguignan ont effectivement présenté à DPVa (notre agglo) un état des lieux de l’actuel stade Louis-Gilly suivi d’une proposition d’aménagement du site. Ce serait un moindre mal vu l’état de la structure actuelle que je qualifierai de pitoyable à tous les niveaux. »
Il est certain qu’aujourd’hui le complexe Gilly n’a rien d’une enceinte sportive accueillante. Il reste tout de même un site de repli pour chacun pour pallier un manque évident de stades et de gymnases pour une ville de quelque 40 000 habitants. Certains clubs de la cité du Dragon sont dans l’obligation de demander à leurs petits voisins limitrophes (Flayosc, Trans, Taradeau pour ne citer qu’eux...) de pouvoir bénéficier de quelques créneaux disponibles pour permettre à leurs licenciés de s’entraîner. Il y a de quoi se poser des questions. Et lorsque notre interlocuteur parle de cocotte-minute prête à imploser, on n’en est effectivement pas loin !
Des raisons d’y croire
Pour Jean-Carl Tonin, plus axé sur la jeunesse, la formation et l’éducation, il y a urgence d’une visibilité sur le projet sportif de la Ville.
En attendant, le SCD a relancé auprès des sphères compétences les projets du synthétique Châtoux et de la rénovation de l’actuelle « Fosse » du stade Raoul-Brulat. Une structure d’accueil à disposition de la jeunesse dracénoise.
En tout cas, pour l’heure, le SCD s’attache à préparer d’une part une fin de saison sans coupure (stages pour les vacances d’avril et très ceratinement durant tout l’été) et les trois coups de la rentrée où il est certain qu’il pourrait y avoir de la casse notamment au niveau des effectifs en termes de nombre de licenciés. En attendant, si Jean-Carl Tonin s’accorde à reconnaître que sportivement la crise sanitaire a eu pour effet de faire perdre du temps (deux saisons blanches), la situation aura permis à toutes les chevilles ouvrières du club à mettre les bouchées doubles dans leurs missions liées au développement du club.