Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Plus qu’une histoire d’amour

Depuis les années 1970, la course au soleil et le Var sont inséparabl­es. Les traversées de la SainteBaum­e, de la Dracénie, du Tanneron ou des monts toulonnais sont aussi entrées dans la légende.

- PIERRE-MICKAEL AYI

Pas facile d’oublier son ex. Depuis les années , le peloton du Paris-Nice et le Var sont inséparabl­es. Et tant pis si l’âge d’or est révolu, si la course au soleil a installé trois de ses sept étapes dans les Alpes-Maritimes. Les bons souvenirs restent. Parfois décriées, les étapes vallonnées des cols varois, de Bourigaill­e à la côte des Tuilières, du col du Tanneron au Faron, ont donné lieu à du beau spectacle et de grandes émotions. En voici cinq traces, parmi les dix-neuf dénombrées depuis les années , qui valent le détour et, qui sait, l’envie de se rabibocher.

À la veille de défier le col du Turini (Alpes-Maritimes), les coureurs se livrent, ce  mars , à une course de mouvement endiablée, sur plus de  km, dans la Provence verte. Après notamment la traversée de Cotignac les cassures se multiplien­t dans les côtes de la Sainte-Baume ( km à  %), de Mazaugues (, km à

, %), le col de la Bigue ( km à , %), et la côte de Sainte-Philomène ( km à , %). Les sprinters s’accrochent, le peloton reprend l’échappée à , km de l’arrivée.

C’est Sam Bennett qui coiffe Arnaud Démare au finish.

Sur le mont Faron, où se dispute l’arrivée de l’étape le  mars , c’est le show « Vino ». L’année précédente, le Kazakh a mis  secondes à Jalabert dans l’altitude toulonnais­e. Cette fois, le Tsar démarre à un kilomètre et demi du sommet. Une victoire au courage : la veille, son ami Andreï Kivilev est décédé en pleine course, après une chute sur la route menant à Saint-Étienne.

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