Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le Cercle des nageurs espère une reprise pérenne des activités au plus tôt
Parmi les clubs impactés par les réglementations sanitaires, petit détour cette semaine par le Cercle des nageurs dracénois (CND) à l’arrêt total depuis de nombreuses semaines. Pour la présidente Sylviane Colombani, rien n’est simple depuis la fin des vacances de Noël : « La mesure du couvre-feu ne nous a pas ennuyés outre mesure. En effet, les piscines sont des établissements sportifs couverts et à ce titre étaient fermées au public bien avant même la mise en place d’un couvre-feu national. Par contre, la suspension des séances pour nos jeunes a été un coup dur. »
« En fait, la levée du confinement avait été assortie d’une autorisation d’accès aux activités sportives pour les moins de 18 ans. Ainsi, nous avions pu remettre en place l’école de natation, les entraînements des compétiteurs (hors masters) et les cours de perfectionnement pour la plus grande satisfaction d’une partie de nos adhérents. Annoncer encore moins de dix jours après les vacances de Noël que tout s’arrêtait a été un gros préjudice. »
Un bienfait reconnu
Et d’ajouter en qualité de médecin spécialisé : « Enfants ou adultes, nous avons tous besoin de faire du sport pour notre santé mentale et physique. Pour les jeunes, l’enjeu est même plus important. Le sport leur permet de se défouler, d’évacuer leur énergie, de s’intégrer dans un groupe, dans une activité choisie par eux. Et cela est primordial. »
Aussi, le Cercle des nageurs dracénois prépare pour l’heure déjà la saison prochaine : « Nous avons choisi de procéder aux remboursements partiels des adhésions perçues cette année. Si par chance, le feu passait au vert avant cet été, nous reprendrons tous avec enthousiasme mais cela paraît peu probable. En attendant, nous avons sollicité DPVa (communauté
d’agglo) pour obtenir des créneaux dans le cadre du sport santé pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Cette prise en charge est possible car nos entraîneurs ont suivi et validé cette formation qui leur permet d’exercer dans ce cadre spécifique ».
Le maintien du club en jeu
Comme tous ses homologues associatifs, le CND attend avec une certaine impatience une reprise de ses activités de façon pérenne : « Oui, sans contre-ordres permanents que nous peinons à expliquer. Le club compte aujourd’hui quatre salariés en CDI. Nous avons tout fait pour les préserver mais seule une véritable reprise est la garantie de les garder tous parmi nous. Au travers des emplois, c’est le maintien du club qui est en jeu. Un club, c’est en premier lieu des adhérents qui cotisent. C’est ensuite un personnel qualifié pour les accompagner. Et que pour ce duo fonctionne, il faut rouvrir vite et dans les meilleures conditions. Car trop de contraintes ne pourront pas nous permettre de maintenir cet équilibre ».