La parole est aux anciens

 Christophe, de Rouen. Matelot appelé en 1993 : « Entre le premier appontage du Rafale marine et l’opération Balbuzard, que de merveilleux souvenirs à bord, avec un esprit de solidarité entre marins incroyable ! »

 Serge, de Nice. Appelé en 1983. « J’avais 19 ans quand j’ai vécu ma 1re escale à Lisbonne. Dépaysement total pour un jeune appelé venant d’un HLM à côté de Nice ! J’ai tellement apprécié que je me suis engagé ! »

 André, du Luc. Responsable ravitaillement des hélicos et avions : « J’ai participé à la première croisière d’endurance du Foch en 1963. C’était un porte-avions très moderne, avec tout le confort intérieur… et notamment une cafétéria où l’on mangeait super bien ! »

 Gérard, de Beausoleil (06). Personnel de pont d’envol entre 1966 et 1967. « Un de mes plus beaux souvenirs : officiers, sous-officiers, hommes d’équipage… tous unis. »

 Luc, de Rodange (Luxembourg). Mécanicien en 1990 : « Ne m’appelez plus jamais Foch ! La France et le Brésil m’ont laissé tombé… »

 Michel : « Des heures et des heures dans le hangar 1 ou sur le pont, de jour comme de nuit à réparer les Crusaders. Clem, Foch, même combat, même triste fin… d’une grande époque ! »

 Daniel, d’Anneyron (Drôme). Mécanicien entre 1977 et 1990 : « J’ai cumulé 9 ans et 5 mois de ma vie sur ce bâtiment, où j’ai connu 8 pachas. Machines et chaufferies du Foch étaient ma seconde maison… »

 Bernard, de Hyères. Mécanicien aéronautique de 1992 à 1995 « Pendant mes 3 années se déroulait le conflit en Yougoslavie. J’étais novice, le boulot était énorme avec les missions de guerre qui se multipliaient et donc la quantité de travail et le stress de l’erreur. L’adrénaline nous fit tenir la distance. Certains de mes collègues sont devenus des amis pour la vie. Le Foch m’a fait grandir, m’a fait comprendre ce qu’était un équipage, une équipe. »

 Christophe, de Dunkerque. « Magique, le dernier bâtiment à avoir une âme et de la gueule. »