Dans ce palace cannois, «onne subit pas ce genre de désagrément »

Au Martinez qui compte au nombre des hôtels 5 étoiles de la Croisette, à Cannes, on se dit presque étonné par les résultats du sondage révélés ci-dessus.

Et le personnel n’a guère en tête d’anecdote croustillante à raconter. « En fait, on ne se reconnaît pas du tout là-dedans, explique-t-on au service communication de l’établissement. Franchement, nous ne subissons pas ce genre de désagréments. Nos clients se comportent plutôt bien et quand ils prennent des choses, c’est qu’ils y sont autorisés. »

Réouverture reportée

L’explication ? Peut-être faut-il la chercher dans la présence d’une clientèle tout à la fois huppée et souvent célèbre. Mais «ilyaaussi le fait que nous sommes généreux avec ceux qui séjournent chez nous, nous les choyons, on a envie de les coocooner. » La séduction comme arme de dissuasion…

Fermé depuis la fin octobre, l’hôtel Martinez, dirigé par Yann Gillet, devait rouvrir ses portes le 9 avril prochain. Un événement attendu avec impatience au sein du palace cannois, mais malheureusement, en raison du confinement, le personnel et les clients devront patienter encore un peu. Le Martinez malgré tout a profité de cette longue période d’inactivité forcée pour poursuivre des travaux à son septième niveau, dans les deux suites qui portent des noms liés au cinéma : Isabelle Huppert et Thierry Frémaux. Leur caractéristique : elles peuvent se connecter et forment alors une seule suite (1 000 m² habitables et 600 m² de terrasse) qui compte au nombre des plus grandes d’Europe. Le 5 étoiles enfin, continue en parallèle le chantier à l’arrière de l’hôtel où doit voir le jour un jardin méditerranéen avec piscine, salle de gym et spa. Tout un programme.

(Photo E. F.) L’hôtel Martinez semble épargné par les larcins de sa clientèle. Pourtant, la moyenne des vols dans les hôtels de luxe s’élèverait chaque année à   euros.