Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Draguignan mise sur le Contrat de revitalisation artisanale et commerciale
Peu de villes semblent avoir opté pour ce dispositif et, pourtant, la cité du Dragon en a fait son fer de lance. Le Contrat de revitalisation artisanale et commerciale.
« Le Crac, c’est une autre dimension, annonce d’emblée Sophie Dufour, adjointe au maire de Draguignan déléguée à l’économie et à l’aménagement. Là, on parle de faire venir des franchises. » Il s’agit en effet de compléter l’offre commerciale existante, en préemptant des locaux et en les restructurant afin qu’ils puissent intéresser des porteurs de projets d’envergure. Objectif : rendre disponibles 2 500 m² de surfaces commerciales en 8 ans et en s’appuyant sur un budget de près de 8 millions d’euros. L’installation de la chaîne de restaurant Au Bureau sur la place du Marché répond à cet objectif.
Ce dispositif, l’élue l’avait, dit-elle, repéré dès 2015. « Mais pour faire venir des enseignes, il faut avoir fait le reste. » En l’occurrence, de la requalification comme celles du boulevard Clemenceau ou de la place du Marché.
Plus de % des objectifs validés
C’est donc en 2017 que le Crac a été adopté par le conseil municipal. Il est depuis mis en oeuvre par la SAIEM (Société anonyme immobilière d’économie mixte de Draguignan) qui le pilote jusqu’en 2026.
Ses résultats ? Déjà validés à plus de 50 % ! 1 326 m² de surface commerciale ont déjà trouvé leur nouvelle destinée : la maroquinerie Cloro, le restaurant le Saint-Pierre ou encore l’onglerie E.Nails. D’autres locaux sont en cours d’acquisition. À l’image, particulièrement notable, des 470 m² de l’ancien cinéma Eldorado. Comme un clin d’oeil à ce que la ville sous-préfecture tend à devenir.