Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Travaux d’intêret général requis au procès du saccage de l’Arc de Triomphe
Des peines de prison aménageables, des travaux d’intérêt général, des amendes et des stages de citoyenneté ont été requis, hier à Paris au procès du saccage de l’Arc de Triomphe pendant une manifestation de « gilets jaunes » en 2018.
Les images de la « prise » de l’Arc de Triomphe, un symbole national, par des manifestants avaient fait le tour des médias et créé un immense émoi.
Les neuf personnes jugées pour des vols et des dégradations ce 1er décembre 2018 ne sont pas « les principaux responsables » du saccage et du pillage du monument « emblématique », qui n’ont pas été identifiés, a déclaré la procureure Florence Lardet. Elle a distingué deux groupes parmi les prévenus, originaires des quatre coins de la France. Dans le premier groupe figurent ceux qui sont accusés d’être entrés dans le monument, et d’y avoir volé de petits objets (cartes postales, répliques miniatures de l’Arc de Triomphe et de la Tour Eiffel...). Les dégâts causés par le saccage avaient été estimés à un million d’euros.
Elle a requis pour ces prévenus 105 heures de travaux d’intérêt général, à effectuer sous 18 mois sous peine d’amende, ainsi qu’une amende de 450 euros, dont 300 avec sursis. Pour le « deuxième groupe », jugé pour des dégradations, la procureure a souhaité des peines de prison « aménageables ». Pour les jeunes prévenus qui comparaissent pour avoir dégradé une statue, elle a demandé des peines allant jusqu’à 15 mois d’emprisonnement, dont neuf avec sursis. La décision du tribunal est attendue aujourd’hui en fin de journée.