Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Des dispositifs très peu connus des jeunes
Nous avons interrogé des étudiants sur leur perception de la situation, et sur les aides déployées pour les accompagner. Voici ce qu’ils en disent :
■ Charlène
Charlène suit les cours en semi-présentiel (matinée en présentiel, après-midi en distanciel) « Ce contexte est plutôt supportable personnellement je le ressens plutôt bien, c’est vrai que scolairement, c’est assez difficile, lorsque l’on fait de l’art, on a besoin de l’avis et du regard du professeur, et le fait de se retrouver en semi-présentiel nous pénalise de ce côté là. Il n’y a pas forcément d’aide psychologique, on ne nous tient pas forcément au courant des plates-for- mes misent en place par le gouverne- ment. Étant à la recherche de stage, il m’aurait été utile de connaître plus tôt la plate-forme “1 jeunes, 1 solution”. Je n’étais pas du courant. Je la découvre grâce à vous. »
■ Tom
Tom est boursier. Il suit les cours en distanciel : « Nous ne sommes en présentiel qu’environ une journée par semaine, et c’est à ce moment-là que la différence d’apprentissage se fait ressentir. Les cours en distanciel sont très compliqués et cela se ressent. Concernant les aides, la création d’épicerie éphémère est quand même très pratique, nous possédons tous 20 points, qui nous permettent de recevoir des produits gratuitement, ce qui aide pas mal. Les informations sur les plates-formes créées par le gouvernement nous sont communiquées vite fait par mail, mais c’est tout. »
■ Romain
Romain bénéficie d’une bourse. Les enseignements sont passés en mode hybride (une semaine de présentiel et une semaine de distanciel) « Scolairement, cette période est très difficile, et ça se ressent sur les résultats. Le distanciel plombe un peu l’année. Cependant, les repas à 1 euro sont très utiles. Certaines plates-formes mises en place par l’État sont affichées sur quelques affiches mais c’est tout. »
■ Baptiste
Il a cours en semi-présentiel (matinée sur place, après-midi à distance) : «En globalité, j’arrive plutôt bien à gérer le distanciel, mais il n’est tout de même pas approprié à tous les cours. Socialement parlant, la crise sanitaire est quand même assez difficile, on est enfermé chez nous, on ne sort que pour aller en cours, on tourne en rond et une routine assez ennuyeuse s’installe. Je bénéficie d’une bourse et des APL (aides personnalisés logement, ndlr), mais je n’ai pas forcément eu d’augmentation de revenu depuis la Covid-19. Mais le plus difficile dans cette crise sanitaire, c’est le fait que les entreprises ne prennent plus de stagiaire à cause de la Covid-19, et c’est en ça que la plateforme « 1 jeune, 1 solution » pourrait m’aider. Nous n’avons d’ailleurs pas été tenus au courant de son existence. »
■ Pauline
Très inquiète de ne pas trouver de stage de fin d’année, sésame pour la validation de son master, l’étudiante a fini par trouver. « Je n’ai jamais entendu parler de la plateforme pour les stages. Mais j’ai enfin trouvé. Mes recherches ont payé. »