Le pouls financier de la commune

La dernière séance du conseil municipal a été en grande partie consacrée au traditionnel débat d’orientation budgétaire. Patrick Obry, adjoint aux finances, a ainsi dressé un état des lieux du contexte économique international, national et régional, avant d’explorer au vu de la situation financière de la commune en fin d’année 2020, les grandes orientations budgétaires pour l’année 2021. L’année 2020 a été pour la commune une année particulière avec l’expérimentation du compte financier unique (CFU), avec pour objectif d’améliorer la lisibilité et la transparence des comptes par une information financière renforcée et simplifiée.

Les orientations budgétaires pour 2021 reprendront celles déjà affichées dans les précédents rapports des années 2019 et 2020 à savoir : maîtriser des dépenses de personnel en stabilisant la masse salariale ; ne pas faire évoluer les autres dépenses réelles de fonctionnement au-dessus du niveau de l’inflation ; stabiliser les charges financières à 50 000 euros et maintenir l’annuité de la dette à moins de 300 000 euros en limitant le recours à l’emprunt ; affecter des moyens propres au financement des investissements avec un recours à l’emprunt de 300 000 euros (montant pouvant évoluer en fonction du type d’opérations) ; limiter le montant maximum des dépenses d’équipement à celle de la moyenne de la strate (372 euros/habitant, moyenne 2019) soit environ 1 600 000 euros, sauf opération exceptionnelle ; à capacité d’investissement égale, ne pas augmenter la pression fiscale.

Effet ciseaux en fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement, sur l’ensemble de la mandature, ont progressé de 8,41 %, alors que sur la même période le cumul d’inflation est de 5,3 %.

De leur côté, les recettes réelles de fonctionnement ont progressé de 5,9 %, permettant de mesurer l’effet ciseaux avec le rythme de croissance des dépenses réelles plus important sur la même période (+7,5 %). Sur l’ensemble de la mandature 2014-2020, elles ont été très impactées par la baisse des dotations de l’État avec une perte cumulée de 1 468 542 euros au titre de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF). Pour la sixième année consécutive, les taux de la fiscalité locale n’ont pas été modifiés.

L’épargne brute et l’épargne nette entre 2020 et 2019, ont progressé respectivement de 41,71 % et de 118 %.

L’encours de la dette au 1er janvier 2021 s’élève à 2 059 437 euros soit un montant de 475,60 euros par habitant (moyenne de la strate de 762 euros en 2018).

Les ressources de financement ont permis de financer d’importantes opérations d’équipements pour un montant total de plus de 1 200 000 euros.

Parmi les autres points à l’ordre du jour, les élus ont abordé une division foncière en vue de la création d’un lotissement de trois lots au lieu-dit « le Pégouy », ainsi que les transferts de compétences optionnelles des communes du Val, de la Cadière d’Azur et de Brenon, au profit du SYMIELECVar.

(Photo Jo. B.) Sur le mandat précédent, la commune a déploré une perte cumulée de dotation globale de fonctionnement de près d’, million d’euros.