« Avec ce retard à l’allumage de la saison, nous prévoyons un accroissement de précarité chez les jeunes pour  »

La Mission Locale du Golfe de Saint-Tropez accompagne notamment les jeunes les plus éloignés de l’emploi. De la réussite de la saison estivale dépend donc la qualité de vie de son public sur une durée prolongée. Alors, pour préparer ces Saisons de l’emploi version numérique, plus de  jeunes âgés de  à  ans ont mis leurs CV à jour avec un agent de la Mission locale ou se sont préparés à un entretien d’embauche par téléphone ou visioconférence. « Ce qui est positif, c’est un engouement de la part des jeunes et le fait d’avoir pu mettre en relation candidats et recruteurs pendant tout un mois », souligne Stéphane Peyne, le directeur. Pour le reste, avec seulement trente-cinq employeurs au bout du fil de ce e-salon, le contexte n’est donc pas aux réjouissances. « Nous avons reçu bon nombre de jeunes n’ayant pas pu trouver un emploi. Il s’agissait de les rassurer sur le fait que ce forum n’est finalement que la première phase du lancement de la saison. Mais je dois dire que nous avons néanmoins des craintes. Non pas pour cette saison en elle-même, dont nous sommes persuadés qu’elle finira par se lancer. Mais bien sûr l’après. Car avec un démarrage plus tardif déjà acté, la saison sera inévitablement écourtée. Les revenus des saisonniers aussi. Ce sont également des droits au chômage qui seront moins “rechargés” que d’ordinaire. Donc la précarité va, elle aussi, être décalée. À l’année prochaine. »

D’ici-là, Stéphane Payne appelle de ses voeux la mise en place de nouvelles solutions de formation. Domaine dans lequel le Golfe de Saint-Tropez fait office de quasi-désert.