Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le budget primitif débattu en conseil municipal
Les finances étaient au menu des élus de la commune. Budget, mais aussi subventions aux associations ont rythmé les échanges d’une séance plutôt animée.
Le conseil municipal, qui s’est tenu en la salle Bernard-Gavoti, a traité essentiellement le budget primitif de la commune. Et c’est par la gestion de l’eau qu’a débuté cette étude des finances de la ville. En effet, depuis 2020, conformément aux dispositions légales, les communes de plus de 3 000 habitants doivent établir des budgets séparés pour le service de l’eau et le service de l’assainissement.
Il faut donc retenir que le service de l’eau, en recettes et dépenses d’exploitation, s’équilibre à 132 000 euros. En recettes et dépenses d’investissement : 976 241,97 euros.
Quant au service de l’assainissement, le budget en recettes et dépenses d’exploitation s’élève à 95 700 euros.
Pour ce qui est de l’investissement, l’équilibre est trouvé à hauteur de 451 000 euros.
Rififi pour les associations ?
Est venu ensuite le vote du budget primitif de la commune. La section de fonctionnement, en recettes et dépenses, est chiffrée à 4 050 000 euros. La section d’investissement, en recettes et dépenses, à 2 320 000 euros.
Il est à noter que dans le cadre de la réforme de la fiscalité locale et de la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales, les communes bénéficient à partir de l’année 2021 du transfert du taux départemental de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Concernant le département du Var, ce taux pour l’année 2021 s’élève à 15,49 %.
Ce qui représente pour la commune un taux de la taxe foncière bâti de 25,09 % et non bâti de 44,06 %.
Place ensuite aux subventions allouées aux associations. Le maire, Jean-Louis Portal, a précisé que, dans un souci de clarté et de transparence, les élus avaient validé les critères et conditions d’attribution des subventions communales pour l’année 2021. En ce qui concerne les associations qui ne sont pas basées à Flassans, l’opposition a fait remarquer qu’une somme a été allouée à « la Revanche de l’âne » tandis qu’une autre structure, « E graine Paca », n’a rien obtenu.
En réponse, il a été précisé que, dans le cadre de la fête du livre « la Revanche de l’âne » prévoit, en partenariat avec la commune, plusieurs animations dont la venue d’auteurs sur Flassans et notamment dans les écoles. Et que l’autre association, de portée nationale, monte seule ses actions sans partenariat avec la commune. Un autre sujet d’interrogation portait sur la subvention attribuée au comité des fêtes qui selon les membres de l’opposition, devait être proposée à 35 000 euros. Et la somme allouée de 23 000 euros va mettre l’association en difficulté pour réaliser l’ensemble des actions prévues.
Des subventions exceptionnelles ?
En réponse, il a été mentionné que la décision a été prise compte tenu des activités subventionnées et non réalisées en 2020 du fait de la crise sanitaire.
Et ce, sans demande de remboursement pour les actions non assurées.
Et de rappeler qu’il sera toujours possible pour toute association de solliciter, au cours de l’année, une subvention exceptionnelle dans le cas où elle organiserait une nouvelle action ou un nouveau projet d’intérêt général, en lien avec les actions de la commune.
Interpellée sur le maintien de la subvention au Moulin de la danse, la majorité a précisé que l’association avait proposé des activités pendant le confinement et qu’il fallait tenir compte des frais de fonctionnement.