Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les Raphaëloises peuvent assurer le maintien ce soir P
Après avoir observé les défaites d’Istres et de Paris hier, les Raphaëloises affrontent un autre rival dans la course au maintien cet après-midi. Les vacances attendront…
Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? C’est à peu de choses près l’épineuse question à laquelle devaient répondre bien des parents hier matin, à l’heure du premier jour des vacances de printemps et, surtout, d’un troisième confinement qui ne leur ne simplifiait pas franchement la tâche.
Un sacré casse-tête donc, mais une préoccupation à laquelle Alexis Farjaudon échappait, hier, puisque l’entraîneur savait parfaitement ce qu’il ferait. De sa journée d’abord, avec un dernier entraînement programmé en fin d’après-midi à Pierre-Clère, puis de sa soirée ensuite. Une soirée que l’entraîneur raphaëlois avait un temps espéré pouvoir passer à Pierre-Clère, mais une fin de journée qu’Alexis Farjaudon s’est résigné à passer à la maison, les yeux rivés sur les défaites d’Istres à TervilleFlorange (3-1) et de Paris face à Nancy (1-3).
Faute d’avoir obtenu gain de cause auprès de la ligue nationale de volley pour avancer de vingt-quatre heures cette rencontre face à Chamalières (qui, de son côté, a refusé de jouer hier), Alexis Farjaudon devait donc d’abord observer les sorties de ses deux concurrents dans la lutte pour le maintien. Avant d’en découdre aujourd’hui (17 heures), avec un troisième rival qu’il ne faudra « surtout pas relancer », comme l’expliquait un peu plus tôt dans la journée la passeuse titulaire Margaux Bouzinac (lire ci-dessous).
« Chaque match est une finale »
Battues (3-1) à l’aller, les Raphaëloises sont aujourd’hui devant les Auvergnates au classement et ont la chance d’avoir encore leur destin entre leurs mains.
Mais comme l’annonçait hier leur entraîneur, « il faut encore prendre des points
contre nos adversaires directs » et, surtout, se méfier de cette drôle de formation de Chamalières. Une équipe surprenante, « capable de prendre un set face à Béziers (ou encore de s’imposer 3-0 à Venelles le 30 mars), comme de perdre des sets avec de gros écarts ».
Réputée pour son jeu physique, comme pour sa combativité, l’équipe entraînée par Atman Toubani promet un sacré duel aux Raphaëloises dans un match à enjeu. Une forme de finale dans la lutte pour le maintien, avec « une certaine pression » qui semble plaire à l’entraîneur du SRVVB. « Des finales, on en joue quelques-unes depuis
des semaines, martelait Farjaudon. On en a fait une à Paris (victoire 3-0 des Varoises), puis une contre Vandoeuvre-Nancy à la maison (avec un succès 3-1). En ce moment, chaque match est une finale. On est loin de notre zone de confort. Il faut assumer la situation et ne pas se cacher. Il reste encore quelques points à prendre. »
Un coach qui savait ce qu’il ferait de son samedi, et qui sait aujourd’hui ce qu’il lui reste à faire pour pouvoir se dire le 22 avril, au lendemain de la dernière journée, et au premier jour de vacances bien méritées : « Bon, on fait quoi aujourd’hui ? »