Moutet et Herbert chutent en qualifications

Quasiment deux ans après les derniers échanges au MCCC, la compétition a repris hier matin en Principauté, sous un temps nuageux et menaçant et dans l’ambiance du huis clos qui ne ressemble en rien à l’habituelle fourmilière du club, à l’heure du tournoi. De grandes bâches ont remplacé les spectateurs dans les tribunes et les joueurs, notamment Gaël Monfils, Rafael Nadal ou Fabio Fognini, ont pu se préparer dans le calme, sans être attendus par une cohorte d’enfants, en quête d’autographes. Cette année, il faudra se contenter du jeu.

C’est dans ces conditions que les qualifications ont livré leur premier verdict.

Et il a été cruel pour les deux Français engagés. C’est d’abord Corentin Moutet qui a pris la porte, sur le court numéro . Le Tricolore de  ans, e mondial, a subi la loi de l’Espagnol Pedro Martinez (e) en trois sets et h’ de jeu (-, -, -). Pourtant, tout avait parfaitement débuté pour le Francilien, tête de série n° des qualifications, qui menait -, double break d’avance, dans le premier set avant de s’effondrer -. Après avoir égalisé à une manche partout, Moutet s’est énervé, a beaucoup crié contre luimême, l’arbitre ou son camp et en a complètement perdu son tennis, balançant même des balles de rage vers les résidences avoisinantes. Résultat, un dernier set vite expédié - en  minutes. Pierre-Hugues Herbert, lui aussi tête de série (), n’a pas eu la même attitude sur le court, mais le résultat est identique. L’Alsacien s’est incliné en deux manches contre le revenant australien Bernard Tomic (ex e mondial, aujourd’hui e à  ans) (-, -), bénéficiaire d’une wild-card sur ces qualifications. Avec ces deux éliminations, ils ne seront donc que six Tricolores à disputer le tableau final, à partir d’aujourd’hui. C’est Benoît Paire qui ouvre le bal contre l’Australien Jordan Thompson et sera chargé de casser cette mauvaise dynamique.

Moutet. Herbert.