Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La grogne du club des randonneurs brignolais
« Notre activité est confrontée à une grave crise. » Pour Danièle Claustre Chenel, présidente du club des randonneurs brignolais, la situation est préoccupante. « Faute de pouvoir se réunir pour marcher à plus de , soit adhérents et un animateur diplômé, et à moins de km de son domicile, les sorties sont devenues quasiment impossibles à programmer. » Résultat : presque aucune marche n’a été programmée ces derniers temps. «Çava être dur de tenir. Nous étions remontés à un niveau d’adhésion intéressant, plus d’une quarantaine. Mais là, pour les membres actifs, on est un noyau dur de , pas plus. Et ceux qui ont arrêté, ça va être difficile de les faire revenir… »
Ce qui fait rager la présidente, c’est surtout « l’incompréhension totale » :
« Comment entraver une activité pourtant si bénéfique pour la santé, qui se pratique exclusivement au grand air, et qui demeure compatible avec les règles sanitaires ? »
Avec, aux yeux de la présidente, des risques pour les marcheurs non encadrés. « Il va y avoir de plus en plus d’accidents avec des randonneurs seuls… »
La marche sportive : l’Amarron vers la carrière de Candélon
Attention, grosse difficulté en vue. Mais la récompense vaut bien les litres de transpiration perdues. Depuis le parking situé près du portail des carrières, en sortie de D43 après la Celle direction Toulon, la boucle de l’Amarron, dans le massif de la Loube, se mérite. Et pour cause : 16,580 km de marche, avec 765 m de dénivelé. Une trotte !
« Celle-là, c’est pour les costauds », sourit Danièle Claustre Chenel. Au programme, des points de vue magnifique au-dessus de la carrière de Candelon. « Il y a des zones rocheuses, il faut être préparé », conseille la présidente du club des randonneurs.
Préparez aussi vos mirettes : à la rupture de pente d’un vaste plateau situé entre deux sommets du massif de l’Amarron, vous pourrez admirer le dolmen…
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