Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Gaël Monfils forfait, Benoît Paire malheureux

- R.L.

Les mauvaises nouvelles s’accumulent dans le clan tricolore. Après les forfaits de Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, c’est un autre “Mousquetai­re” qui ne s’alignera pas sur cette e édition du Rolex Monte-Carlo Masters. Hier matin, Gaël Monfils, unique tête de série (n°) chez les Français, qui devait jouer son premier tour contre l’Espagnol Pablo Andujar, s’est retiré du tournoi, dont il avait atteint la finale perdue contre Rafael Nadal en , ce qui reste son dernier match en Principaut­é. Le Parisien de  ans souffre encore d’un mollet, comme il l’a expliqué sur les réseaux sociaux. « Je ressens une gêne en bas du mollet et celle-ci s’est amplifiée hier après-midi (samedi) lors de mon dernier entraîneme­nt (sur les courts du MCCC) .Sur l’avis du staff médical, j’ai passé une échographi­e qui a confirmé l’étendue de la blessure. Je me vois donc dans l’obligation de reporter mon retour à la compétitio­n. Je reste cependant optimiste pour la suite et je vais attaquer un protocole de soins spécifique pour revenir au plus vite ».

Monfils n’avait plus joué depuis son éliminatio­n au premier tour de l’Open d’Australie. Un nouveau coup dur dans sa saison. Les Bleus engagés à Monaco ont ainsi perdu leur principal atout. Après les éliminatio­ns de Corentin Moutet et Pierre-Hugues Herbert, en qualificat­ions samedi, ils ne sont donc que cinq à disputer le tableau final. Hier, c’est

Benoît Paire (n°) qui a ouvert le bal contre l’Australien Jordan Thompson.

« C’est un cimetière » L’Avignonnai­s a livré une grosse bataille avant de s’incliner en un peu plus de trois heures contre le e joueur mondial (-, -, -). Mais c’est surtout la conférence de presse de l’Avignonnai­s qui a suivi, plus que son match, qui restera dans les mémoires. « Franchemen­t, j’en ai rien à branler de ce match. J’habite à deux heures de route. Je fais le double et je me casse », a réagi d’emblée la forte tête du circuit.

« Quand on joue dans un cimetière, alors que d’habitude c’est le meilleur tournoi du monde, où est le plaisir ? C’est vide, c’est une ambiance d’une tristesse rarement vue. Le circuit est pourri. Gagner ou perdre dans des conditions pareilles, je m’en fous. Je n’ai plus l’étincelle. Je perds, tant mieux, je rentre chez moi. J’ai pris   euros pour être à l’hôtel alors je suis venu, mais il y a zéro ambiance, il ne se passe rien. Vous allez me dire c’est comme la vie normale, mais elle est à chier en ce moment ».

Aujourd’hui, trois autres Tricolores tenteront de briser cette spirale : Humbert, Pouille et Chardy, respective­ment opposés à Millman, Pella et Bublik, alors que le Monégasque Lucas Catarina (e mondial et invité) connaît désormais l’identité de son adversaire du jour. Il s’agit de l’Italien Salvatore Caruso, e mondial et issu des qualificat­ions.

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Paire.
Monfils. Paire.

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