Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Pas d’aides, pas de chômage
Pendant deux ans, le quinquagénaire a vécu une véritable traversée du désert.
« J’ai commencé, je n’avais pas d’argent, ensuite j’en ai un peu eu, puis plus du tout. Là, je tente de me relever!».
Un proche confie la situation financière « catastrophique » de Christophe Leroy à partir de . Lui conteste toute idée d’avoir voulu mettre fin à ses jours comme d’autres chefs l’ont fait. Il a un leitmotiv : rebondir encore.
En janvier , il se lance un nouveau défi.
« Je voulais faire du confidentiel. Inviter des personnes issues d’horizons différents autour de la gastronomie ».
C’est ce fameux esprit Leroy’s Business club qu’il développe, avant la crise sanitaire, dans son appartement parisien d’environ m où il cuisine dans une pièce d’à peu près m et reçoit des convives triés sur le volet dans son salon et son bureau, à proximité des chambres de sa famille. Ce club doit être le tremplin d’un homme privé de tout restaurant.
« Vous savez, je n’ai touché aucune aide. J’étais à mon compte, je n’ai pas droit au chômage ».
Il admet que le prix des menus puisse choquer, que la liste de mets luxueux suscite l’indignation, « mais c’est ce que je sais faire depuis que j’ai ans, depuis ans ! Le luxe fait partie de l’économie. À un moment, je me suis dit qu’il fallait relever les manches et faire ce que je sais faire chez moi pour retrouver un équilibre professionnel. On me fait un mauvais procès ». Quant à un retour dans le Var, il l’envisage pour l’été
« « chez des privés dans des villas mais aussi pour des soirées dans l’esprit club toujours »
‘‘ Je voulais faire du confidentiel.”