Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un nouveau renfort de choix pour le DVHB
Si les activités du club phare de la cité du Dragon sont à l’arrêt, les dirigeants préparent activement la saison prochaine à l’image de la signature de Yann Benard
Après Lucas Karolczak, première arrivée de choix, c’est au tour de Yann Benard (1,95 m, 105 kg) – il fêtera ses 21 bougies le 11 mai – de rejoindre le groupe fanion du Draguignan Var Handball pour la saison 2021-2022.
Ce jeune gaucher, solide défenseur, est passé par le pôle Espoirs de la Réunion avant d’intégrer depuis trois saisons le centre de formation du Pauc (Paix d’Aix Université Club Handball).
Très jeune, Yann avait été détecté comme un potentiel espoir français.
Du très haut de gamme
Il est d’ailleurs passé par les sélections « France » dans la catégorie des U17. Un fort « bagage » à son poste, que l’ancien entraîneur du groupe fanion du Pauc, Jérôme Fernandez, aurait même souhaité faire signer « pro » lorsqu’il était encore à la tête du groupe. C’est dire la qualité de l’intéressé. Aujourd’hui, Yann Benard a passé un cap au poste de défenseur central. Il prend du plaisir à déjouer les attaques adverses. Il sort de trois années de travail au côté de Lucas Karolczak. Tous deux ont d’ailleurs déjà évolué avec Valentin Porte (ancien aixois lui aussi) qui, lui, vient de resigner avec le DVHB. Pouvoir réunir des joueurs qui se connaissent sur le bout des ongles est donc un véritable gain de temps pour le staff dracénois.
Si Yann a eu la chance de travailler avec le groupe professionnel du Pauc, il ne rentrait malheureusement pas dans les plans de l’actuel entraîneur. Le malheur des uns fait généralement le bonheur des autres. Et très certainement celui prochainement du Draguignan Var Handball, qui a saisi l’opportunité de s’assurer les services d’une « belle pointure ».
Ces trois éléments auront à coup sûr des rôles importants à tenir la saison prochaine dans un groupe qui s’annonce remanié dans toutes ses lignes.
On s’en réjouit déjà dans les travées de Chabran qui, aujourd’hui, sonnent certes creuses, mais qui, on le souhaite, vont très vite retrouver vie.