« Est-ce que les mecs vont tenir le coup ? »

Touché par la Covid- en novembre dernier, l’arrière droit du SRVHB a cette fois été épargné par le virus qui a mis bon nombre de ses partenaires sur le flanc. Des joueurs qu’il a pu rassurer. Même si, à l’heure de reprendre la compétition, toutes les questions ne trouvent pas de réponses.

Vous avez cette fois échappé au virus, mais pas à l’isolement…

Heureusement oui, mais ayant été cas contact, j’ai aussi été à l’arrêt. On a dû bosser chacun dans notre coin pour essayer de perdre le moins possible et ça a été long. Mais bon, c’est comme ça. La saison est bizarre.

Vos partenaires vous ont sollicité pour savoir comment faire face à la maladie ?

Oui, certains se sentent fatigués et je peux leur parler de mon expérience. En novembre, j’avais été trois à quatre jours dans le dur, mais j’ai été fatigué pendant deux à trois semaines. J’avais perdu de la masse musculaire. Ça a été un peu long pour récupérer et pour retrouver le cardio aussi. Là, il y en a pas mal qui souffrent du dos. Ce sont des choses que j’ai vécues et je peux leur témoigner de mon expérience du mois de novembre.

Cette reprise face à Dunkerque ne s’annonce pas un peu comme une plongée dans l’inconnue avec autant de joueurs en rémission ?

Le point positif, ce sont les derniers jours d’entraînements qui étaient très qualitatifs. Mais est-ce que les mecs vont tenir le coup sur toute la durée d’un match ? C’est une inconnue à laquelle on ne pourra répondre que le jour du match.

Un match qui sera suivi d’une rencontre deux jours plus tard. La reprise s’annonce ardue…

Ce n’est pas très sérieux, cet enchaînement n’est pas idéal pour les organismes, mais ce n’est pas nous qui décidons. On espère surtout ne pas avoir de blessures.

Si on arrive déjà à enchaîner sans blessés, ça sera bien. Mais on ne va pas jouer avec le frein à main pour autant.