Le SRVHB tient une mi-temps face à Dunkerque (23 -27)

Après trois semaines sans compétition, les Raphaëlois en manque de rythme ont tenu une mi-temps avant de s’incliner logiquement face à Dunkerque. Prévisible...

Inutile de leur tailler un costard, très franchement ces Raphaëlois n’étaient tout simplement pas prêts à en découdre. Pas en mesure en tout cas de rivaliser avec cette rugueuse équipe de Dunkerque. Une formation qui n’est pas franchement réputée pour faire dans la dentelle, à l’image d’un Cuni Morales passé tout proche du carton rouge hier après son attentat sur Arthur Vigneron.

On jouait alors depuis une petite vingtaine de minutes, les Raphaëlois tenaient le choc, mais aussi le score (5-5). Alexandre Demaille venait de nous régaler avec deux parades de grande classe. Fahrudin Melic sentait bien les contres. Et quelques instants plus tôt, Timmy Petit avait même ressorti son geste de basketteur de NBA pour stopper un tir de Cuni-Morales. Un contre plein d’autorité, semblable à celui qu’il avait réalisé trois semaines plus tôt à Aix, quand son équipe s’imposait dans un derby qui semblait parfaitement lancer la collection printemps-été du SRVHB.

Caucheteux en échec

Oui mais voilà, depuis ce succès à Aix, ce fichu virus s’est invité dans les rangs raphaëlois et a stoppé net l’élan d’une équipe qui venait d’enchaîner son troisième succès en cinq sorties. À l’arrêt pendant des semaines, privés de matches et en manque de rythme, les joueurs de Fortuneanu se sont accrochés, ont résisté tant qu’ils ont pu, mais ont fini par céder. Au retour des vestiaires, l’USDK a accéléré, creusé un premier écart, et le loupé de Caucheteux qui trouvait le montant gauche de Bellahcene sur un jet de sept mètres (10-12, 35e) n’a rien arrangé aux affaires raphaëloises. Pas vraiment en réussite hier, le buteur maison (2 sur 5 hier) voyait alors son équipe céder peu à peu du terrain.

Emmenée par Pelayo, Jurecic et Taboada, la formation de Patrick Cazal prenait deux, trois et même quatre longueurs d’avance (19-23, 54e). Et de fil en aiguille, l’USDK se dirigeait vers un succès logique face à ce SRVHB, privé de Dipanda, Popescu et Paschal. Saint-Raphaël a fait ce qu’il a pu mais va vite devoir se retrousser les manches. Car les Nîmois débarquent demain soir (20 h) au palais des sports, et quelque chose nous dit qu’après leur succès de mardi sur Nantes (33-32), ils ne viendront sûrement pas pour vendre la fameuse toile de Nîmes. Et qu’ils seront prêts à en découdre.

Johannes Marescot et les Raphaëlois se sont heurtés à une défense dunkerquoise qui n’a pas fait dans la dentelle hier soir.