Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le festival du Chien rouge s’en est bien sorti
Le Cannet-des-Maures Bilan de la XIe édition du festival qui a tiré son épingle du jeu.
Un double arc-en-ciel a strié la fin du jour et ses nuages anthracites. Vaincus quand les Ladies Ballbreaker ont déboulé devant 650 personnes. Cinq nanas fringuées en mecs. Pour le fun. Le reste, le rock bien réglo - bien réglé, elles l’ont envoyé comme des mômes qui s’amusent : en rigolant, en grondant, avec mordant. Et des riffs à déboulonner les plus chagrins, venus chercher AC/DC, mais souriant l’air béat, secoués par un jeu de percussions inspiré.
Le Festival du Chien rouge, version 2021 entièrement gratis, a rouvert la sono vendredi, après une année de disette. Jean-Luc Longour, le maire, comme la quasi-totalité de son équipe, était sur l’avant-scène. Souvenirs bien rangés. Et environnement bien en ordre : police municipale, sécurité présente et voyante, secouristes intégrés, bénévoles aux aguets du moindre trublion, masques sur le nez. Et brasseur distribuant les chopes de mousse à l’effigie du clébard, devenu usuel dans le paysage culturel de Coeur du Var et au-delà. Pour un total approximatif de 2000 personnes, plutôt quinqua-quadra un brin nostalgiques les deux premiers soirs, et plus jeunes à la clôture. Cock Robin, en tête d’affiche, a fait le plein. Jauge du millier de personnes tout juste atteinte. Des fourmis dans les jambes et des étoiles dans les yeux pour des standards alignés deux heures durant, via un Black is Black d’anthologie, au clavier et solo. Le lendemain, l’électro rockeuse La Poison et ses acolytes colorés ont fermé le ban. Avec enthousiasme, dérision, rythme percutant et humour. Une bonne programmation mais qui aurait mérité plus ample écho.
NB. Notons, aussi, la participation du comité communal feux de forêt, du comité d’animation, entre autres bénévoles, de secouristes de l’UDSP83, de commerçants et artisans cannetois, des Nuits Blanches et de l’association bouliste pour la tenue des stands.