Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Marathon du Golfe : le compte à rebours lancé !

Après deux annulation­s pour cause de Covid-19, l’épreuve lancée en 2018 est de retour avec des nouveautés le 27 mars. Une façon de lancer la saison touristiqu­e 2022.

- RODOLPHE PETÉ rpete@nicematin.fr

O nsait que dans les courses qui redémarren­t, on perd 50 % des inscrits habituels. » Exemple récemment au semimarath­on de Paris. Face à ce constat (dû à un calendrier sportif chamboulé, au pass sanitaire et à la crainte pour certains de se retrouver sans masque dans la foule), Philippe Leonelli ne veut pas baisse les bras. Cumulant ses casquettes de maire de Cavalaire (ville arrivée), vice-président de la communauté de communes en charge du tourisme et ancien marathonie­n, l’élu mise beaucoup sur l’édition 2022 du Marathon du

Golfe. Après deux annulation­s en raison de la Covid-19, l’épreuve lancée en 2018 doit rebondir. Avec un triple objectif : sportif, économique et touristiqu­e.

« Un autre tourisme »

Nous avons des nouveautés, comme le 10 km, qui permet à tout le monde de s’inscrire. On va aussi se tourner vers les entreprise­s parce que c’est un rendez-vous très convivial et on en a besoin », résume le premier magistrat qui espère avoir 6 000 à 7 000 inscrits (4 500 la première fois). « Ce chiffre nous permettrai­t d’être dans le top des marathons

«en France. »

Quand on a lancé l’idée, ça n’a pas été simple mais on y est arrivé avec 39 nationalit­és », se souvient Philippe Leonelli : « Le faire à cette date, c’est une façon de lancer la saison et d’aller chercher un autre tourisme, avec une économie verte sur laquelle je veux travailler ». L’attrait du décor (avec de belles montées, par exemple à Ramatuelle !) et l’importance de l’accueil font partie de l’identité. « On a aussi une vocation festive avec un appel aux déguisemen­ts », note le vice-président de la Com-Com, saluant l’apport de tous les partenaire­s,

«publics et privés, pour la constructi­on du projet. Entre la sécurisati­on du parcours, le ravitaille­ment, la remise des dossards, les inscriptio­ns et la gestion des arrivées, le travail ne manque pas, plusieurs mois en amont. Sans oublier l’indispensa­ble communicat­ion bien au-delà des frontières du Var.

Mais il en vaut la peine. Pour un budget de 500 000 euros, les retombées sont estimées entre 3 et 4 millions d’euros. La communauté de communes est « l’acteur principal », avec les conseils régional et départemen­tal, ainsi que les villes de départ (Sainte-Maxime) et d’arrivée (Cavalaire) en terme d’apport financier. Côté recettes, il faut aussi compter sur le montant des inscriptio­ns.

« Un coureur ne vient pas seul et quand il est bien accueilli, il revient », témoigne le maire de Cavalaire. Il se souvient notamment de ses 14 marathons de New York où l’attrait de la cité et la réception des participan­ts ont aussi compté dans sa fidélité... (1) www.marathondu­golfedesai­nttropez.com

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