Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Marseille, ça repart
Renversant contre Lorient (4-1), l’OM a renoué avec la victoire et le podium, communiant avec le stade Vélodrome en hommage à Bernard Tapie.
Illuminé par les caviars de Payet, double passeur décisif, voilà l’OM relancé grâce à une frappe déviée de Kamara (27e), une tête lobée de Guendouzi (56e), également à la manoeuvre sur l’ultime but (90e+2), et un coup de patte du revenant Milik (85e). C’est la première défaite lorientaise depuis deux mois et la première victoire olympienne depuis un mois, à point nommé pour Marseille dans un rude enchaînement de matches (sept en 22 jours), dont un déplacement chez la Lazio, jeudi à Rome en Ligue Europa, puis le choc OM-PSG dimanche prochain.
Revoilà l’équipe de Jorge Sampaoli sur le podium, de quoi donner du baume au coeur aux Marseillais, endeuillés le 3 octobre par le décès de Bernard Tapie, emblématique ex-président du club (1986-1994).
C’est un Vélodrome pavoisé d’hommages au « Boss » qui a porté le onze olympien dimanche, en dépit d’un scénario contraire qui a vu Lorient ouvrir le score sur penalty après une perte de balle grossière de Kamara dans l’entrejeu.
Laurienté s’est chargé de transformer la sentence (13e), contraignant l’OM à s’exposer davantage et à subir les contres des « Merlus ».
Quant à Kamara, il a su se rattraper : le milieu défensif a égalisé d’un tir détourné par un adversaire (26e) après une merveille d’inspiration de Payet, qui a laissé filer le ballon derrière lui.
Payet déterminant
Payet a mis à mal la défense lorientaise, sa frappe à angle fermé aurait mérité mieux (5e), de même que sa remise pour Rongier alors qu’il aurait pu frapper lui-même. Mais sur le corner qui a suivi, Payet a déposé le ballon sur la tignasse de Guendouzi, qui a marqué d’une tête lobée splendide (56e). Et le N.10 a encore été déterminant en lançant dans l’axe Arkadiusz Milik, de retour comme titulaire après une longue blessure. L’avantcentre polonais a conclu d’un tir croisé (85e) et ravivé sa connexion avec Payet, si fructueuse au printemps dernier.
Quant à Guendouzi, il a été récompensé sur le dernier but en fin de rencontre (90e+2), sa frappe ayant été déviée contre son camp par Houboulang Mendes.
Bref, mis à part l’interruption de la rencontre pendant quelques secondes à l’heure de jeu en raison d’un jet de projectiles venus des tribunes (Laurienté, lui, ne s’est pas vengé), la fête marseillaise a été parfaite.