Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Christophe Laporte en solitaire
Déjà vainqueur d’une étape sur l’Étoile de Bessèges et de deux au Tour La Provence, le Garéoultais a signé son quatrième succès de la saison, hier, dans le Nord-Finistère
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Christophe Laporte. Depuis sa reprise sur l’Etoile de Bessèges, fin janvier, le Garéoultais enchaîne les résultats de premier plan. Trois victoires d’étapes (deux sur le Tour La Provence, une sur Bessèges), mais aussi des places d’honneur sur des courses world Tour : 3e d’étape sur Paris-Nice et 4e de Gand-Wevelgem. Hier, il a ajouté une Coupe de France à son palmarès, et pas n’importe laquelle, avec le Tro Bro Leon. En tant que perfectionniste, le Varois devait sûrement ressasser ses deux dernières courses, au Tour des Flandres (abandon) et Paris-Roubaix (68e), qu’il espérait terminer bien plus haut dans le classement. Un virus l’avait diminué sur les Flandriennes. Un lointain souvenir. Hier, le coureur de la Cofidis a remis les pendules à l’heure en remportant le Tro Bro Leon (sa 3e Coupe de France, après le Tour de Vendée 2015 et 2017), l’une des courses les plus difficiles du circuit hexagonal, longue de 203,2 km autour de Lannilis, et empruntant des ribins (chemins empierrés).
« C’est une belle revanche »
Le Provençal a placé un contre dans le final et a réussi à conserver 4 secondes d’avance sur la ligne sur le tenant du titre, Damien Gaudin (Direct Energie) qui fondait sur lui. « J’étais tombé malade avant le Tour de Flandres et je n’étais pas à 100% sur Paris-Roubaix. C’est une belle revanche de gagner ici », a réagi le coureur âgé de 25 ans. La journée a souri à sa formation. Car au classement général de la Coupe de France, dont c’était la 8e manche sur 15, c’est son coéquipier Hugo Hofstetter, 4e hier, qui a consolidé sa place de leader.