« Nous avons des solutions concrètes »
Comment réparer le pays, comme vous le proposez, et sortir des bonnes intentions ? J’ai passé trois ans de ma vie à trouver des « Faizeux » à travers la France, c’est-à-dire des gens qui font, qui proposent des solutions. Ce sont des associatifs, des organisations professionnelles, des fonctionnaires, des enseignants ou des paysans qui ont pris des initiatives locales et qu’on peut mettre en place au niveau national. Il faut changer de système et d’état d’esprit. Mais il n’y aura pas de réponse toute faite ! Un exemple qui peut être mis en place dès demain : toutes les petites communes peuvent devenir des centres de service pour permettre aux gens qui ne savent pas se servir d’Internet de leur apprendre. Je ne dis pas que c’est LA solution mais c’est une solution. Je ne suis pas le père Noël !
Comment éviter la bureaucratie qui empêche les initiatives de se déployer ? Nous proposons dans notre programme qu’une décision de l’administration peut être révoquée si une pétition citoyenne recueille un certain nombre de signatures. C’est une solution pour redonner du pouvoir aux gens ! Nous proposons aussi de revenir à un Etat « recentré »: on doit sortir de cette approche jacobine, centralisatrice et brutalisatrice pour avoir des « processus » destinés à fluidifier la société. Il faut que les politiques hors-sol arrêtent de jouer avec notre argent !