La gauche et le FN ont voté contre
S’ils ont suivi le même vote contre, ils n’ont pas soumis au sénateur-maire les mêmes arguments pour s’opposer au budget primitif.
A gauche : « Un mauvais signal »
Viviane Driquez, conseillère municipale d’opposition du groupe de Gauche a tiqué sur « une baisse d’investissement de moins de 1,2 % .»« Ce qui, a-t-elle poursuivi, constitue pour nous un mauvais signal au mauvais moment. » Et de mettre en garde : « Demain, les taux peuvent remonter en flèche, notre fenêtre de tir pour emprunter et investir à des coûts raisonnables peut se refermer nous empêchant de mener à bien nos
investissements indispensables. » (..) L’éducation, les transports, les loisirs, l’emploi, ce sont les piliers qu’il nous faut faire progresser pour assurer à nos concitoyens un quotidien digne. Le Secours populaire et les Restos du coeur sont encore trop sollicités dans notre ville. » Pour Viviane Driquez, « il est urgent d’investir et de
faire preuve d’audace pour investir et emprunter plus et sans risque. » « Il est faux de dire que nous avons baissé l’investissement ,a rétorqué Hubert Falco. Nous avons enlevé les investissements pour le matériel des ordures ménagères dans le cadre du transfert de la compétence à TPM. »
Au FN : « Plus d’effort sur les charges du personnel »
Pour Jean-Yves Waquet, conseiller municipal d’opposition du FN, le BP est « clairement marqué par les conséquences comptables des transferts de compétence. » Lesquelles «conduisent à la baisse logique des dépenses et des recettes de fonctionnement ». L’élu frontiste trouve positif de « recourir à l’emprunt pour maintenir un niveau suffisant, et compte tenu du faible niveau de la dette ». Mais, a-t-il commenté, « cette stratégie a ses limites ». « Il faut faire plus d’effort sur les dépenses, et en particulier, sur les charges de personnel qui atteignent un niveau relatif insupportable. » Et de pointer « un nouveau
record battu avec un ratio dépenses de personnels et celles de fonctionnement à 68,54 % contre 65,46 % sur le BP 2016 (...)».
«V ous faites une fixation sur les
dépenses du personnel », s’est agacé le sénateur-maire. Nous sommes aujourd’hui à 3046 en nombre de personnels contre 3057 en 2003. Quand vous avez été aux affaires, vous avez eu, en un mandat, plus de 400 personnels équivalent temps plein. Ne nous donnez pas de leçons !Nous n’avons pas vocation à supprimer des postes de titulaires comme cela. Nous faisons des efforts. Il faut que la ville s’administre. On est arrivé à tenir des postes de personnels à un niveau raisonnable.»