La rue d’Alger retrouve des couleurs commerciales
Colonne vertébrale de l’axe commerçant du centre-ville, le bas de la rue assiste au lever de rideau de deux nouvelles enseignes de jeux vidéo et d’une pâtisserie-snacking-salon de thé
Elle a toujours été l’une des rues les plus fréquentées du coeur de ville. La rue d’Alger demeure la colonne vertébrale de l’axe commerçant depuis le port jusqu’à la place Puget, en passant par la rue Hoche, avec la présence de plus d’une trentaine de boutiques… Mais elle s’est légèrement fissurée, ces dernières années, avec une dizaine de rideaux baissés. Après avoir subi un long lifting de la voirie, cette artère va cependant retrouver un peu de couleurs commerciales. Deux nouvelles enseignes au bas de la rue d’Alger, entre les places Gambetta et GustaveLambert, vont contribuer à la redynamisation de cet axe légèrement en souffrance.
Après Virtua hier Sarroche en avril
Le premier qui a ouvert, hier, ses portes au 29 rue d’Alger, est une boutique, Virtua, la première du Var de la marque Jeux Vidéo & Co (lire ci-dessous). Tout à côté, en lieu et place de l’ex-magasin Little Italy, fermé au moins depuis deux ans, la Maison Sarroche va ouvrir une pâtisserie-snacking et salon de thé. Le groupe, dont la maison mère est au Pradet depuis 1976, s’installera en avril 2017. Le chantier, étalé sur quatre mois, débutera en janvier. Quatre ans après avoir ouvert au Mourillon, boulevard Bazeilles, son premier magasin toulonnais, après s’être implanté à L’Avenue 83 à La Valette depuis septembre, et à Hyères en août, il a choisi l’artère emblématique pour ouvrir sa seconde boutique toulonnaise. Franck Sarroche, gérant du groupe de dix boutiques entre Le Lavandou et Toulon, ne s’inquiète pas d’une reprise de la dynamique commerciale de l’artère. « Les commerçants qui sont là ont eu raison de résister. On est à un tournant avec un regain d’activité», explique-t-il. Une surface de 180 m², une proximité du port et de la gare maritime, une rue qui fait la jonction avec le haut du coeur de ville et capte une clientèle de croisiéristes : autant d’atouts encourageants. «Depuis six ans, nous avons développé le concept de snacking dans nos boutiques. Nous allons tabler sur un peu plus de haut de gamme au niveau de la partie restauration et du salon de thé. On essaiera de privilégier un service à table», explique Franck Sarroche. L’ouverture du dimanche, si elle venait à se concrétiser, pourrait être génératrice d’emplois qui s’ajouteraient aux embauches prévues dès avril: soit une équipe composée de six à huit personnes dès l’ouverture. Le lever de rideau est très attendu. Notamment par les commerçants ayant cohabité de longs mois avec marteaux-piqueurs et vitrines vides.