Techs For Good : le digital pour un monde plus juste
S’appuyer sur le numérique pour apporter des solutions innovantes aux grands enjeux de société : telle est la philosophie des Techs For Good. Le business avec des valeurs
Apparues en France il y a quelques années, les Techs For Good sont aussi appelées Social Techs ou Civic Techs. Elles désignent une communauté d’acteurs décidée à mettre le numérique au service des citoyens engagés dans une certaine idée du bien commun. Elles étaient au coeur de l’Apéruche#4, organisé par le collectif La Ruche Nice en partenariat avec l’agence Claie et la French Tech Côte d’Azur, à l’espace de coworking Les Satellites. Un thème choisi par la cheville ouvrière de l’Apéruche, Marianne Petit, cofondatrice du collectif et également responsable de l’agence de communication Cause Communication. Cette dernière avait invité des dirigeants engagés dans l’entreprenariat social ainsi que Sophie Vannier, cofondatrice et directrice générale de La Social Factory, l’incubateur de startups sociales de La Ruche.
Acteurs du changement
Grâce aux nouvelles technologies, partager, échanger, se mobiliser et agir n’a jamais été aussi facile. Cette simplicité donne naissance à de nombreuses innovations pour améliorer nos quotidiens et répondre à des enjeux de société majeurs « que ce soit dans l’éducation, l’environnement, l’égalité des chances..., explique Sophie Vannier. Les Techs for Good permettent au plus grand nombre d’agir au service de l’intérêt général, d’être acteurs du changement. A La Ruche, nous disposons d’un réseau de 300 entrepreneurs et de 5 espaces de coworking (Marseille, Bordeaux et trois en Îlede-France),
Le digital pour agir au service de l’intérêt général.
reprend Sophie Vannier. L’incubateur La Social Factory a pour
objectif de repérer et d’accompagner gratuitement des jeunes pousses qui ont un projet à fort potentiel d’impact dans leur territoire. Un dossier sur deux que nous traitons dans l’entreprenariat social a une connotation digitale. Notre mission est de montrer que l’on peut entreprendre différemment et aider ces entrepreneurs à trouver des business models. » Car c’est bien de business dont on parle. Les Techs For Good ne sont pas une utopie réservée à de doux rêveurs. « En anglais, on parle de social business. Le côté social et celui business. On peut tout à fait allier le monde des Bisounours et celui des requins de la finance. Le digital est une voie extraordinaire pour innover en termes de business models », tout en gardant des valeurs. Et Marianne Petit d’approuver : « Notre objectif au sein du collectif La Ruche Nice est de faire connaître l’entreprenariat social, de montrer que l’on peut en vivre, dégager un revenu tout en répondant à des besoins sociaux et environnementaux.
Depuis juin 2016, nous organisons des événements comme les Apéruches, des apéritifs d’entrepreneurs sociaux qui allient networking, montée en connaissances et entraide. » Le collectif est d’ailleurs à la recherche de partenaires financiers et d’un espace qui ferait office de lieu de travail, de formation, d’accompagnement : « un coconworking », sourit la jeune entrepreneuse. A bon entendeur...