On a testé la BMW I3 94Ah
Trois ans après son lancement, la BMW i3 profite des progrès réalisés par les batteries. Équipée d’une version de plus grande capacité, elle peut annoncer 300 km d’autonomie.
Son look
Par définition une nouvelle batterie ne change pas l’apparence d’une voiture. L’i3 94 Ah ne change rien et promène toujours son look singulier, caractérisé par ses grandes roues, ses portières à ouverture antagoniste et sa découpe de vitrage caractéristique. BMW France s’est d’ailleurs attaché à modérer un peu l’originalité de son modèle en proposant une version « +Edition », qui peut se parer d’une teinte blanche intégrale, alors que le modèle de base est bicolore. La petite BMW électrique reste, malgré tout, un véritable cas à part dans la production automobile mondiale contemporaine, et c’est aussi ce qui fait son charme.
Au volant
Bien entendu, avec une batterie de bien plus forte capacité (94 Ah contre 60 auparavant) on s’attend à de gros progrès en matière d’autonomie. Ils sont réels, même si, bien entendu, les 300 km annoncés ne sont pas au rendez-vous. Pour notre part, nous avons parcouru 170 km sur voie rapide à 110 km/h, en conduisant normalement et en profitant des capacités d’accélération impressionnantes de l’auto. Après cette distance, le générateur thermique de notre modèle « Rex » s’est mis en route pour alimenter le moteur, façon groupe électrogène. En fonction du style de conduite et du parcours, la BMW i3 peut difficilement dépasser les 200 km d’autonomie dans la « vraie vie ». Un chiffre déjà respectable, qui ne permet pas toutefois d’envisager de longs voyages sans consommer un peu d’essence. Pour le reste on retrouve les qualités et les défauts du modèle : un nervosité impressionnante, une tenue de route très correcte malgré l’étroitesse des pneus mais une prise au vent latérale excessive et un amortissement trop ferme.