Comment le HTV a été une pépinière du club parisien
Ils sont trois. Trois joueurs à porter les couleurs du ParisLevallois en ayant effectué une partie de leur apprentissage au HTV : Louis Labeyrie, Landing Sané et Vincent Poirier. Signes des « très bonnes relations »entretenues entre les deux clubs « depuis de longues années », comme l’explique Philippe Legname, le manager général varois. Labeyrie, ex-prospect NBA (comme Poirier aujourd’hui), a connu la saison galère du HTV en ponctuée par la relégation, avant de filer dans la capitale. Alors âgé de ans, « il avait fait de bons matches, notamment à Paris... Un club qui le suivait depuis longtemps », se souvient Legname. Les deux autres ont été prêtés par le PL quand HyèresToulon évoluait en Pro B. « Sané et Poirier ont fait deux belles saisons chez nous. Les prêts, ça nous a rendu service et à eux aussi. Ils n’étaient pas prêts pour jouer en Pro A et ils ont eu du temps de jeu en Pro B. C’est une satisfaction de les avoir fait progresser et de voir qu’ils ont désormais du temps de jeu en Pro A », continue Legname. Sané a été un artisan majeur du maintien en Pro B en , alors que Poirier a failli connaître la montée en . « Le HTV, c’est le seul club que j’ai connu en dehors de Paris. J’ai hâte de revenir à Hyères, reconnaît le pivot tatoué. Aujourd’hui, on me demande toujours de faire ce que je sais faire : prendre des rebonds, courir défendre, mais j’ai un peu plus de liberté en attaque. » Hyères-Toulon se méfiera donc de ses anciens enfants...