Toujours plus de courage

Le HTV a encore prouvé, vendredi, que l’équipe avait un tas de ressources. Avec leurs valeurs à eux, les hommes de Milling ont réussi à renverser des Parisiens qui ont encore mal aux fesses...

Le match, on l’avait en main… C’est un bon coup de pied au cul ! » Frédéric Fauthoux, l’ancien meneur emblématique de Pau-Orthez et désormais aux commandes de Paris-Levallois, n’en menait pas large dans les couloirs de l’Espace 3 000. Difficile en effet d’être dans la peau d’un coach dont l’équipe menait encore de quinze points à sept minutes de la fin avant de s’écrouler. La faute à HyèresToulon, sa grinta et sa défense, fatales au PL (70-65). Le coach parisien a ainsi rappelé que « dominer n’est pas gagner » et regretté le relâchement coupable dans le dernier quart-temps. À +15, « on s’est peut-être vu trop beaux. On est sûrement qualifié pour la Leaders Cup, mais on n’arrive pas à être heureux », a-t-il ajouté.

« Des scénarios comme ça... »

Évidemment, le son de cloche n’avait pas la même tinte côté varois. Sans doute conscient que sa formation a réalisé un hold-up à domicile, David Michineau savoure : « On n’a pas lâché, c’est ce qui compte. Même joueurs du HTV ont dans la difficulté, on a continué à se battre. C’est vraiment positif pour la suite. » Ainsi, un peu comme contre Dijon, mais dans des proportions bien plus larges (1), le HTV a trouvé les ressources et les tripes pour renverser et faire plier son adversaire. Pour le meneur, qui n’a pas manqué de haranguer la foule après avoir inscrit des paniers décisifs, pas de doute : « C’est pour des matches comme ça que l’on joue au basket. Quand on est jeune, on s’amuse toujours à faire des scénarios comme ça, alors le vivre en match... » Kyle Milling, lui, se serait bien épargné quelques gouttes de sueur. Il admet à demimot qu’une telle victoire « peut souder encore plus l’équipe ». Mais l’entraîneur varois retient deux choses : qu’elle a été « courageuse » et qu’une fois de plus, cinq joueurs ont terminé avec plus dix points (lire le chiffre).

Toujours plus haut

Il aurait aussi pu évoquer un maintien qui se rapproche encore un peu plus avec cette huitième victoire de la saison (onze devraient suffire), mais ce n’est pas son genre. « Ce n’est pas fini…