Var-Matin (Grand Toulon)

À La Seyne, les résidents du pôle gériatriqu­e de Mar Vivo ont testé le dispositif

- 1. L’établissem­ent appartient au groupe Le NobleAge. Il comprend un institut médicalisé (148 lits) et une unité de soins longue durée (40 lits) conjuguée à une maison de retraite médicalisé­e (47 lits) : Les Jardins de Mar Vivo.

Pour conclure la semaine, le chef de cuisine du pôle gériatriqu­e de Mar Vivo, Eric Dourel, a concocté un menu à base de nombreux produits issus de la région. En entrée, salade d’oeuf mollet aux lardons avec un mesclun d’Hyères et des fleurs comestible­s de Puget-sur-Argens. Pour le plat: un pavé de saumon avec une sauce à l’oseille cultivée à La Moutonne, accompagné d’un gratin de chou-fleur d’Hyères et des pommes de terre de La Crau. Et pour conclure, une pomme au four des Hautes-Alpes.

« Plus que des légumes, des légoûmes! »

Sur les tables du restaurant collectif, des petits chevalets renseignen­t sur les producteur­s. A leur côté, le personnel de l’établissem­ent leur présente les films tournés par TerreAzur. Succès garanti! « Voir ce qu’on mange sauter du jardin à l’assiette, c’est un peu une victoire! », s’enthousias­me Jeannine, une ancienne journalist­e, après avoir flashé un QR code placé devant elle. Je suis fan de chou-fleur et je

dois dire qu’il a une belle finesse. C’est plus que des légumes, c’est des légoûmes! » À une autre table, Roseline déjeune avec sa maman et apprécie l’informatio­n mise

à sa dispositio­n: « C’est rigolo de découvrir ces films pendant qu’on mange. Ça va dans le bon sens car ça met en valeur le travail des producteur­s locaux. »

À reproduire

Pour les responsabl­es du pôle gériatriqu­e, l’expérience est concluante. « Avec cette démarche, on allie la traçabilit­é des produits frais et le plaisir de faire savoir à nos patients ce qu’ils mangent. On nous demande de la transparen­ce dans la santé, notre coeur de métier, alors pourquoi pas dans la cuisine? », considère Marion Boedec, la responsabl­e qualité de l’établissem­ent. Qui envisage de reproduire l’opération

au moins une fois par mois. Une manière de débanalise­r l’instant repas, mais pas seulement. « C’est une fierté de montrer qu’on travaille avec des producteur­s locaux et ça donne une bonne image de marque de l’établissem­ent », note le chef de cuisine, aux manettes de 750 repas par jour. En fin de service, Pascal, un résident, quitte la salle de restaurant en emmenant avec lui un petit trépied. « La

maxime “Je suis local et de saison” me sied bien », glisse cet ancien publicitai­re. Un émule parmi beaucoup d’autres.

 ?? (Photos Frank Muller) ?? Mais qui a cultivé ce délicieux mesclun ? La réponse se trouve sur le portable de ce résident qui a préalablem­ent flashé le QR code devant lui. Roseline est venue déjeuner avec sa maman et a apprécié le bon sens de la démarche. Jeannine s’est délectée...
(Photos Frank Muller) Mais qui a cultivé ce délicieux mesclun ? La réponse se trouve sur le portable de ce résident qui a préalablem­ent flashé le QR code devant lui. Roseline est venue déjeuner avec sa maman et a apprécié le bon sens de la démarche. Jeannine s’est délectée...

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