La pratique : « On nous cache leur composition »
En plus des buralistes perdus dans leurs références, ce sont les consommateurs qui s’indignent d’un packaging trop épuré pour être honnête...
Le constat « La cigarette peut être assimilée à produit alimentaire comme un autre puisque nous inhalons sa fumée et qu’il rentre dans l’organisme. Je m’étonne donc de ne pas retrouver comme l’oblige la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour tous les produits manufacturés, la composition. À savoir comme avant, la teneur en nicotine, goudron, monoxyde de carbone. À présent, il n’est même plus fait état des mentions légales comme la teneur en tabac, papier et additifs...», s’inquiète Patricia, fumeuse tropézienne invétérée. Gare à la surdose « Et si d’aventure un jour la marque que j’achète arrêtait mes cigarettes à , mg de nicotine, mg de goudron et sans agent de saveur ni texture, comment retrouverai-je l’équivalent puisque je ne peux plus comparer les compositions ? », ajoute cette fidèle aux « ultra-ultra légères » Benson & Hedges Platinum. Ce qui l’inquiète au point de dénoncer une « désinformation proche du scandale sanitaire ». « Un taux trop élevé de nicotine ou de goudron me provoque des palpitations. Si faute de connaître la composition, je tombe sur des cigarettes surdosées, les conséquences peuvent être graves... », alerte-t-elle en notant que « même les aliments pour animaux ont leur composition détaillée ! ».