Var-Matin (Grand Toulon)

Maestri veut des résultats

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Fini le temps de la transition et des défaites encouragea­ntes, le XV de France a « envie de compter » et se déplacera en ouverture du Tournoi samedi en Angleterre « pour gagner », a affirmé hier le deuxième ligne Yoann Maestri.

Que serait un Tournoi réussi ? On n’a même pas joué le premier match et vous me demandez ce que serait un Tournoi réussi... On va d’abord se concentrer sur ce premier match. On affronte le champion en titre (Grand Chelem à la clé, NDLR), qui a enchaîné les victoires consécutiv­es ( depuis l’arrivée d’Eddie Jones après la Coupe du monde ,  en tout, NDLR). Je sais que vous (les médias) n’aimez pas trop cette phrase, mais on verra match après match.

Le XV de France est-il encore en phase de transition ? Non. Et même nous n’avons jamais vraiment estimé être en transition. C’est sûr que nous sommes partis sur un nouveau projet (après la Coupe du monde et avec l’arrivée de Guy Novès), que des joueurs ont arrêté et d’autres sont arrivés. Maintenant, c’est bon. On l’a assez évoqué par le passé, pas mal de matches se sont passés, et ce qui compte ce sont les résultats.

Guy Novès a souhaité que vous soyez davantage « tueurs » près de l’en-but adverse par rapport à novembre... Je pense que Guy et nous, les joueurs, nous rendons compte que quand on met l’intensité au maximum, quand le travail se fait d’une certaine manière et qu’on relève le défi, on n’est vraiment pas loin des meilleures nations. Maintenant c’est sûr qu’on se déplace pour le premier match chez, peut-être, ce qui se fait de mieux au monde sur la saison dernière. Mais on est l’équipe de France et on a envie de compter.

Que craignez-vous le plus chez les Anglais ? Cette confiance collective qui vient quand vous enchaînez quatorze victoires consécutiv­es. Dans un sport collectif, ça créé une confiance et une osmose très importante­s. Mais tout ça peut être remis en question rapidement, car la confiance dans le sport peut vite se déliter.

Que faudra-t-il faire pour espérer gagner samedi à Twickenham ? Se rapprocher de l’intensité qu’on a pu connaître en novembre face aux Australien­s et aux Néo-Zélandais, en essayant de capitalise­r sur ça et en gommant certains détails qui ont été négatifs. Car on sait que là-bas, face à cette équipe anglaise, il nous faudra une énorme abnégation et rigueur pour faire un grand match.

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