Eric Ciotti salue le lancement du Bureau central du renseignement pénitentiaire
Le bureau de renseignement pénitentiaire a officiellement été lancé hier. Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti se félicite de cette entrée en vigueur dans un communiqué : « Ce Bureau central du renseignement pénitentiaire, autorise désormais les agents du renseignement pénitentiaire à pouvoir recourir aux techniques de renseignement autorisées aux services du premier cercle. Elles permettent notamment le recueil des données de connexion en temps réel, l’interception des correspondances par IMSI catchers ou la sonorisation des cellules». «Je me félicite de cette création, fruit d’un combat acharné que j’ai mené à l’Assemblée nationale. En effet, cette mesure pour laquelle je me suis beaucoup battu dès 2012 avait été sacrifiée sur l’autel de l’idéologie par Christiane Taubira lors de l’examen de la loi sur le renseignement en juin 2015, avant d’être finalement adoptée dans le cadre de la réforme de la procédure pénale au mois de mai 2016», explique encore le président des Alpes-Maritimes. Si je salue la prise de conscience salutaire de Jean-Jacques Urvoas, je regrette cependant le temps perdu par le Gouvernement depuis les attentats de Paris en janvier 2015. Il était temps que l’exécutif reconnaisse enfin le rôle essentiel du renseignement pénitentiaire dans la détection de la radicalisation et la prévention de la menace terroriste. Preuve irréfutable que la persévérance vient à bout de toutes les idéologies, l’entrée en vigueur du BCRP n’en constitue pas moins le début d’un chantier de longue haleine qui devra être poursuivi et amplifié. »