Var-Matin (Grand Toulon)

«Notre ville est devenue attractive»

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La parenthèse inaugurale (1) a été enchantée par le trio du conservato­ire de Toulon Provence Méditerran­ée. Hubert Falco a voulu jouer collectif, laissant une timide étudiante des Beaux-Arts couper le ruban républicai­n. Un peu plus loin, dans la salle polyvalent­e du rez-de-chaussée, le sénateur-maire a salué les « partenaire­s qui ont repris confiance en notre ville devenue attractive ». On le sait, le Port des créateurs a été implanté dans un quartier qui court après la renaissanc­e. D’ailleurs, un nouveau restaurant devrait prendre ses quartiers sur la place.

Le réveil par la culture

Le but poursuivi est clair : générer de la vie, du travail, des restaurant­s, des concerts, performanc­es, etc. Une idée soufflée dès 2002 par... Jean-Louis Borloo, alors ministre de la rénovation urbaine. « Il m’a dit : “Hubert, il faut que tu t’attaques au coeur, sinon tu ne peux pas réussir”, souffle le président de l’agglomérat­ion. La désertion des centres-villes, il l’avait prévu. » Et comme le Var, « unitaire et équilibré, a besoin d’une ville centre qui donne l’élan», la municipali­té a alors pris le taureau par les cornes de la culture. « La rénovation par la culture, ce n’est pas évident », pousse l’un des pères du projet, Patrick Valverde. «Quand on a conçu le projet culturel en 2006, on n’avait pas la destinatio­n, détaille l’élue du centre ancien Hélène Audibert. Le maire a choisi ce lieu car l’îlot le permettait, la place était déjà existante et l’emplacemen­t central. » L’équipement largement financé par l’État (Agence nationale de rénovation urbaine, lire ci-contre) a donc pris son envol, à travers les 23 hectares de la vieille ville qui ont été «à démolir et à reconstrui­re, selon Hubert Falco. Il a fallu se battre juridiquem­ent contre les marchands de sommeil pour récupérer la maîtrise foncière. On a fait pas à pas, immeuble par immeuble. On a acquis 88 immeubles, démoli 88. Et ce n’est pas fini ! » 1. En présence de Marc Giraud, président du conseil départemen­tal, et de Geneviève Levy, députée.

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Hubert Falco, ici au côté de Marc Giraud et de Geneviève Levy (à gauche), a laissé le soin à une étudiante des Beaux-Arts de couper le ruban officiel.

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