Var-Matin (Grand Toulon)

NF L’opération de survie est lancée pour les Gardéennes

- AN. D.

La longue trêve de plus d’un mois n’a pas changé grand-chose du côté du handball gardéen. La situation est toujours autant compliquée au niveau de l’effectif. Ainsi, la gardienne emblématiq­ue Roxanne Cox a disparu des radars et ne sera donc pas convoquée pour aller à Bruguières (samedi, à 20 h 45). C’est donc Samantha Leygues qui aura la lourde tâche de garder les buts gardéen. De plus, la pivot Charlene Viguier, blessée, est arrêtée pour trois semaines. L’intéressée sera supplée par la jeune Irribarren, en gros progrès ces derniers temps. Par ailleurs, Fourmillie­r, de retour de maternité, a repris la course et ne sera pas opérationn­elle avant un mois. Et comme la saison de Norgari et des soeurs Rosada est terminée, les options ne sont pas multiples pour le coach Nicolas Pireyre qui comptera sur ses cadres comme Murtas, Genest et Chabchoub pour réaliser l’exploit.

Tenir le coup physiqueme­nt

« Bruguières me fait penser à nous l’année dernière. Il y a une osmose entre des jeunes et quelques joueuses confirmées, le tout avec un esprit club et beaucoup de solidarité. La clé sera de neutralise­r leur arrière gauche et leur pivot. L’interrogat­ion concerne notre capacité à tenir le coup physiqueme­nt, car la trêve a été compliquée à gérer, malgré des matches amicaux contre Hyères et Grasse qu’il faut relativise­r. J’espère que le succès contre Antibes, avant la trêve, a décomplexé le groupe », analyse un Nicolas Pireyre désormais face au plus gros défi de sa carrière : sauver l’équipe. Première étape samedi soir de l’opération de survie pour l’année 2017.

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