« Une laïcité ouverte »
« J’ai passé une grande partie de mon enfance auprès de mes grands-parents. Ils m’ont interdit, je dis bien interdit, d’apprendre l’italien et même de le baragouiner avec eux… Ils avaient pour moi une volonté de fer : que je m’assimile à la nation française… Je ne vais pas forcément faire dans la dentelle, mais tant pis. Oui, des populations immigrées, il faut exiger une totale assimilation à notre culture, à notre langue, à notre mode de vie et à notre civilisation. »
« Je suis partisan d’une laïcité ouverte et je ne suis pas pour autant naïf. Le port de quelque signe religieux que ce soit doit être proscrit, absolument proscrit, au sein de l’ensemble des bâtiments publics. A l’université comme à l’école… Aux musulmans pacifiques et sincères, je demande de faire ce sacrifice, comme les juifs et les chrétiens l’ont fait sur d’autres sujets aussi brûlants par le passé. »
« Dans les écoles de Nice, pas question de repas halal ni de repas casher. Mais un enfant qui a reçu une éducation selon laquelle le porc est interdit, je ne vais pas l’obliger à manger du porc. Alors, il y a systématiquement un autre choix. Je n’aime pas la provocation, dans quelque sens que ce soit. »
« Il nous faut établir un concordat avec l’islam de France… L’idée que je m’en fais est celle d’un texte transitoire, qui donnerait aux musulmans de France le temps de s’organiser comme les autres cultes, qui leur assurerait protection et dignité, et prendrait fin dès que la situation serait stabilisée. »