, ça se partage
Paris a lancé hier sa campagne pour l’élection de la ville hôte des JO-2024, avec un slogan international ‘‘Made for Sharing’’ (Venez partager)
Made for Sharing : Paris-2024 a placé hier sa candidature olympique sous le signe du partage et de l’international, en dévoilant un slogan officiel en anglais, projeté sur la Tour Eiffel, emblème mondial de la capitale française. Ce slogan aura tout de même une déclinaison en français, « Venez Partager », mais la version officielle est bien anglaise. Dans le cadre fastueux du Musée de l’Homme, en face de cette Tour Eiffel illuminée aux couleurs de la candidature, ses principaux ambassadeurs ont présenté, en anglais encore, leur idée du partage à la presse internationale.
Une sécurité de très haut niveau
« Nous voulons partager la passion des Jeux lors d’une célébration inédite, dans les stades et dans les rues », a annoncé Tony Estanguet, coprésident du comité de candidature, en ce jour de lancement de la campagne de promotion internationale. « Nous voulons organiser des Jeux du partage dans un monde du partage », a-t-il ajouté. La sécurité s’est invitée au menu des échanges, quelques heures après l’attaque de militaires dans le Carrousel du Louvre, par un homme armé d’une machette. La gestion de cette agression a « montré la rapidité de la capacité de réaction de nos forces de sécurité », a estimé le Premier ministre Bernard Cazeneuve, en réponse à la question d’un journaliste étranger. « Le risque terroriste est partout dans le monde. C’est parce que nous avons été frappés que nous nous sommes adaptés. C’est ce que nous avons fait durant l’Euro2016, c’est ce que nous ferons en 2024 », a souligné M. Cazeneuve.
Le choix de la ville le septembre
Anne Hidalgo, la maire de la capitale, est allée dans le même sens, louant « une sécurité de très haut niveau
dans les lieux publics » et invitant, en anglais et espagnol, le monde entier à Paris
« une ville vraiment globale, une capitale européenne, une cité qui appartient au monde ». C’est au monde que s’adressent désormais les partisans de la candidature française et leurs rivaux de Los Angeles et Budapest, autorisés par le CIO à communiquer à l’international depuis vendredi, après des mois de discours limités à leurs seuls territoires, à un peu plus de sept mois de l’élection de la ville choisie, à Lima, le 13 septembre. Los Angeles, co-favorite avec Paris, a également lancé sa communication planétaire, désireuse d’effacer auprès du mouvement olympique l’effet désastreux des premières mesures de Donald Trump, notamment en matière d’entrée aux Etats-Unis.