« Le Charles-deGaulle, bientôt un porte-avions . »

L’amiral Marc de Briançon, commandant la Force d’Action Navale

Qu’attendez-vous de  mois de chantier ? C’est vraiment une refonte à mi-vie. Avec l’arrivée des frégates multimissions plus récentes, il était important que le porte-avions soit modernisé. Notamment au niveau du central opération qui va être entièrement numérisé. En sortant du bassin au printemps , on pourra véritablement parler de porteavions .. ces

Ce long arrêt est-il compliqué à gérer ? Avec l’enchaînement des missions Arromanches, l’équipage a atteint un niveau exceptionnel. C’est donc presque dommage d’entrer en chantier maintenant. Pour limiter les effets de ce long passage au bassin, le pont d’envol sera matérialisé au sol sur la base de Landivisiau afin que le personnel du pont d’envol puisse s’entraîner. On prévoit aussi des déploiements sur les BPC (bâtiment de projection et de commandement, Ndlr). Pour les pilotes, on va capitaliser la confiance existant avec les Américains, en montant des exercices au cours desquels ils pourront se poser sur les porte-avions américains.

Un deuxième porte-avions plus utile que jamais ? Dans la situation internationale actuelle, l’utilité d’un porte-avions n’est plus à prouver. Donc oui, la question d’un deuxième porte-avions se pose. Pour les dirigeants, c’est en tout cas un moyen d’affirmer qu’on veut participer aux affaires du monde.