Trois points, et tellement plus
Grâce à sa victoire vendredi soir face à Fleury, Toulon/Saint-Cyr peut se permettre de regarder devant au classement et ainsi aborder les prochaines échéances avec un peu plus de sérénité
Parfois, une victoire vaut plus que trois points. Et permet d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. En s’imposant vendredi soir face à Fleury (29-21), Toulon/Saint-Cyr a ainsi gagné plus qu’un match. Autant une défaite aurait mis à mal les espoirs d’une qualification en play-offs – et sans doute installée une crise dans le collectif – autant ce succès permet aux filles de Thierry Vincent d’avancer avec plus d’assurance sur Metz et Nice, les deux prochains déplacements (le 15 et le 18 février) au programme. « Psychologiquement, ce résultat est très important, avoue l’entraîneur adjoint Olivier Samat. Au lieu de regarder vers la seule huitième place (dernière qualificative pour les play-offs, Ndlr), on peut viser désormais la sixième, voire la cinquième. C’est vraiment différent. Dans la façon de travailler, d’aborder les adversaires... Cette victoire va nous faire un bien fou. »
Avec la manière
D’autant plus qu’elle a été acquise avec la manière. Du moins en seconde mi-temps. Et s’il fallait remonter à octobre 2014 pour voir Toulon/ Saint-Cyr s’imposer avec un si grand écart en championnat (25-16, face à Nîmes), c’est surtout l’intensité, d’abord défensive, qui a marqué les esprits. Même au coeur de la première période, laborieuse, le staff n’a pas trouvé de quoi s’inquiéter outre mesure. « D’accord, on était menés (10-11), mais nous n’avions encaissé que onze buts, poursuit Olivier Samat. Et on sentait Fleury sur la corde raide. » Le verre à moitié plein a donc débordé dès les premiers missiles de Jurisic et van Olphen. Face à une équipe débordée physiquement, le TSCV a pu montrer un visage séduisant, un jeu tout en mouvement et en vitesse. Celui que Thierry Vincent cherche sans cesse à mettre en lumière. À faire briller. Quitte à éblouir le public du palais des sports.