Des services civiques à l’origine d’un « e-magazine » sur la photo
Depuis quelques jours, les sourires sont sur tous les visages des services civiques de l’association toulonnaise Clin d’oeil photographie, qui promeut la culture de la photo et lutte contre l’élitisme photographique. Et il y de quoi. Ils ont activement participé à la préparation et au lancement du magazine en ligne gratuit Pandore. Écrit en anglais, car voué à l’international, ce magazine est axé sur la mode, le voyage et la photographie. Les trois emplois civiques toulonnais Alicia, Corentin et Déborah racontent cette expérience.
S’engager dans cette association pour découvrir le monde professionnel de l’image et être au coeur de cette aventure, cela doit être excitant ? Alicia Gennaro, ans, étudiante en droit à Toulon : C’est super. Mon univers est celui du maquillage, le make up. Mon parcours se déroule dans de bonnes conditions, surtout grâce à ma tutrice Joséphine Piquet. J’ai suivi, au préalable, une formation initiation au monde de la photo, celle pour l’obtention du certificat de prévention et secours civique de niveau , ainsi que la formation citoyenne au conseil de l’Europe à Marseille et l’accompagnement pour réaliser ma mission. Et, au jour le jour, on a vu l’idée de créer un magazine se concrétiser. Nous sommes en relation avec des artistes, dont le travail se voit dans les magazines mondiaux les plus prestigieux.
De belles rencontres alors ? Corentin Perrot, ans, dans l’infographie : Oui. Déjà parmi les rédacteurs, notamment des Varois qui travaillent régulièrement à l’étranger, comme Kévin Lopez, originaire de SixFours, qui vit à Singapour et qui travaille pour les studios de George Lucas, les chefs cuisiniers Hassina Gadouche et Romain Chaillot, la styliste Safaa Gad, la traductrice Mireille Gauthier, le photographe international Ridah Aziz.
Internet est un fabuleux outil de communication finalement ? Déborah Ricciolo, ans, à en fac de droit à Toulon, en parcours photo : Et l’appui de la traductrice Mireille aussi. On s’organise pour se donner rendezvous à des horaires précis sur le net, lors des déplacements des artistes. Interviewée dans ce premier numéro, j’ai échangé avec le mannequin parisien Moh Dia, qui était en shooting du côté de New York. Ça fait rêver. Pour la préparation du prochain numéro de mars, j’ai la chance de communiquer avec Sébastien Poirier, deuxième au championnat du monde de coiffure make up à Tokyo, et le photographe français de renom Le Turk, qui vit à Leipzig en Allemagne. Je côtoie le top niveau. J’ai encore du mal à y croire. L’association organise un « workshop photo niveau 1 » du lundi 20 au 24 février afin d’apprendre les bases techniques et développer son style photographique. Tarif 100 euros les quatre jours (sauf mercredi). Contact : 06.59.45.69.50.