L’assaillant du Louvre refuse de s’exprimer
Toujours à l’hôpital, mais placé depuis la veille en fin d’après-midi en garde à vue, l’auteur de l’attaque à la machette contre des militaires au musée du Louvre vendredi à Paris a été sollicité hier par les enquêteurs, mais est resté muet. Après une première tentative d’audition le matin qui a tourné court, les enquêteurs ont tenté une nouvelle fois de l’interroger plus tard dans la journée, mais ce dernier « refuse toujours de s’exprimer », indiquait une source judiciaire en début de soirée. D’autres auditions pourront être programmées au cours de sa garde à vue, dont la durée peut aller jusqu’à heures, comme le prévoit la loi dans les affaires de terrorisme. Les investigations se poursuivaient par ailleurs pour établir formellement son identité (il est soupçonné d’être Abdallah El-Hamahmy, un Égyptien de ans arrivé en France il y a une semaine avec un visa touristique, mais rien ne pourra être confirmé avant le résultat de tests ADN) et, le cas échéant, les motivations de ce jeune homme apparemment sans histoires, diplômé en droit et cadre commercial dans une entreprise aux Émirats arabes unis. Aucune marque d’allégeance à un groupe djihadiste n’a été retrouvée lors de la perquisition dans l’appartement qu’il a loué en ligne pour euros la semaine, mais les enquêteurs cherchent à faire parler l’iPhone et la tablette qu’ils ont saisis. Ils s’intéressent aussi à des tweets postés en arabe, quelques minutes avant l’attaque, sur un compte au nom de Abdallah El-Hamahmy et où il semble apporter son soutien à Daesh.