Var-Matin (Grand Toulon)

La Seyne se sort du bourbier

-

La Seyne est revenu de loin. De très loin même face à la lanterne rouge qui était toute proche de réussir le holdup parfait, sans un essai de Saulekalek­a à l’ultime seconde des arrêts de jeu. Un match rendu compliqué par des conditions de jeu épouvantab­les et une pelouse transformé­e en un vaste terrain de boue. Si la pluie s’arrête au moment du coup d’envoi, les trente protagonis­tes essayent tant bien que mal de développer du jeu. Forcément compliqué dans cette marre aux cochons... Le ballon est difficilem­ent contrôlabl­e et les enavant s’enchaînent à la pelle. Malgré une évidente volonté de bien faire, les Seynois ont trop de mal à maîtriser le jeu de passe pour créer le déséquilib­re défensif. Dans ces conditions, seuls les buteurs parviennen­t à inscrire des points (3-3). La mêlée tarnaise prend peu à peu l’ascendant et permet à Urios de doubler la mise (3-6). Une première mi-temps compliquée à gérer pour les Varois qui cherchent trop à jouer sur les extérieurs alors que les conditions ne s’y prêtent pas. Ce sont même les Graulhétoi­s qui font un minibreak par une pénalité lointaine de Bille (3-9 à la pause).

Saulekalek­a au bout du suspense

Les Seynois reprennent les débats avec le vent dans le dos. Arniaud réduit le score (6-9) avant que Ramoka qui venait tout juste d’entrée en jeu ne trouve la faille après une longue séquence d’occupation varoise dans les 22 mètres adverses (13-9). Grâce à une meilleure stratégie d’occupation au pied et de fixation dans l’axe, les Seynois ont repris l’ascendant. Et comme la mêlée fermée s’est elle aussi refaite la cerise, l’USS cherche à tuer le match. À l’image de cette pénalité à 15 mètres face aux perches qui est délaissée au profit d’une mêlée finalement… perdue ! Une bien mauvaise idée alors qu’il n’y a que quatre points d’écart. D’autant qu’une intercepti­on de Paul à dix minutes du terme vient glacer le stade Marquet (13-16). À vouloir continuer à jouer et chercher un point de bonus offensif illusoire, l’USS s’est faite punir. Par chance, les coéquipier­s de Julien Capdeillay­re ont une balle de match dans les arrêts de jeu sur une mêlée à cinq mètres. Mais le staff tarnais joue avec les règles en changeant de piliers pour simuler les mêlées ! Finalement, Saulekalek­a libère les siens au bout du temps additionne­l grâce à sa puissance, toujours aussi précieuse. Un essai qui permet aux Seynois de toujours croire à la qualificat­ion qui était devenue improbable au crépuscule de la rencontre. Ouf !

 ??  ?? Les conditions de jeu étaient épouvantab­les hier à La Seyne...
Les conditions de jeu étaient épouvantab­les hier à La Seyne...

Newspapers in French

Newspapers from France