M Pokora : « Je n’étais pas préparé à ça »
Le chanteur a suivi l’aventurier Mike Horn dans la jungle du Sri Lanka pour À l’état sauvage, sur M6 A près Michaël Youn, qui l’avait suivi en Namibie, l’aventurier Mike Horn a choisi M Pokora comme compagnon de route dans la jungle du Sri Lanka pour À l’état
sauvage, sur M6. Aviezvous hésité à accepter la proposition ? Pas une seconde ! L'invitation tombait à pic dans mon planning, j’avais envie de vivre une aventure physique en plein air et je savais que j’allais apprendre auprès de Mike Horn. Chez moi, apprendre est un besoin. Qu’il s’agisse des acrobaties de Robin des Bois ou des danses de salon pour
Danse avec les stars. Mais je ne m’attendais pas à ça ! Étaitce si dur ? Dès les premières heures, ça a été infernal. Dans le documentaire, il y a beaucoup de choses qu’on ne voit pas, qui ne rendent pas compte des difficultés traversées. Pourtant, je suis sportif, endurant, mais il faut croire que j’étais préparé pour d’autres choses, à d’autres conditions. De quoi avezvous le plus souffert ? Du manque de sommeil ! Dans la vie, cinq ou six heures me suffisent. Mais dans la jungle je ne dormais pas plus de deux heures, et par phases. Un bruit, un courant d’air, un barrissement me réveillaient. Au matin, j’avais les jambes tremblantes. À voir le sac que vous aviez préparé au départ, vous n’aviez peutêtre pas le bon équipement ? Contrairement à Mike Horn, qui portait des vêtements légers en microfibre, je n’avais pris que des tenues en coton – caleçon et chaussettes compris. Elles n’ont jamais séché. Je n’avais pas les chaussures adéquates non plus. Ça a rendu les choses plus difficiles encore. Si vous aviez dû choisir le lieu ? J’aurais préféré le désert, car c’est sec, plat, moins bruyant… Avezvous eu peur ? Une première fois quand je suis tombé en descente et que j’ai roulé sur les pierres, emporté par mon sac à dos. Et une autre sur la falaise au moment de sauter. Qu’estce que ça vous a apporté ? J’ai réalisé qu’on n’est pas grandchose sur cette planète, que c’est la nature qui décide. Mais psychologiquement, grâce à Mike Horn, qui m’a poussé dans mes retranchements, j’ai dépassé des limites et j’ai appris un peu à me débrouiller dans la nature. En fait, on a appris l’un de l’autre. Je n’ai pas son expérience, mais il n’a pas la mienne. Il m’a dit que ces quelques jours avec moi l’avaient rajeuni et moi ils m’ont fait grandir. En tout cas, je suis prêt à repartir demain !