La vérité s’il vous plaît!

Il faut arrêter de traiter comme des enfants les  millions de Français en âge de voter. Avant de se rendre aux urnes, ils ont le droit d’être informés des raisons des bouleversements qui ont précipité à terre toutes les pièces de l’échiquier politique. Or, le toujours champion des Républicains n’explique pas plus ses comportements que son principal rival ne dévoile son programme. Le vainqueur de la primaire de la droite a-t-il failli à la morale en pratiquant la préférence familiale? A-t-il pêché par négligence en ne s’assurant pas que son épouse honorait un contrat qu’elle ne se souvient plus d’avoir signé? Avait-il de la peine à joindre les deux bouts en dépit de son absence de permanence? Et, dans l’affirmative, ne se serait-il pas montré plus raisonnable en s’installant dans un quatre-pièces-cuisine plutôt que dans un château du XVIIe ? Et puis, pourquoi tant d’épouses de députés et de sénateurs choisissent d’être attachées parlementaires plutôt que de faire elles-mêmes de la politique? Sans oublier le socialiste qui dit pique pendre de son parti d’origine, Jean-Luc Mélanchon qui s’exprime par la voix d’un porteparole comme s’il était déjà élu et Marine Le Pen au front de plus en plus soucieux depuis que lui manquent à la fois l’argent des banquiers et l’affection de son papa. PS. ne faudrait-il pas confier nos stations de sports d’hiver à la Justice qui, dit-on, dans l’affaire Fillon, « ne cesse d’ouvrir de nouvelles pistes »?